mardi 26 janvier 2021

L’OCCUPATION DE LA FAÇADE ATLANTIQUE CONTRASTE AVEC LES PRATIQUES ECOLOGIQUES

Toubab Dialaw : des mesures d’atténuation aux changements climatique s’y observent.

Le regard d’un écologique peut être heurté par les constructions pied sur mer et sur les collines. Ce spectacle désolant peuple la façade Atlantique en abordant la petite côte de Bargny à Touba Dialaw. A partit de ce 29 Novembre 2020, l’hôtel Sobo Badé sert  à la 49e  promotion de pied à terre pour explorer Ndayane qui attend son port minéralier sur fond de contestation des environnementalistes et écologistes. Sur le balcon de chambre B2, la vue de l’océan s’offre à une dizaine de mètres.

L’architecture de l’hôtel valorise les matériaux à basse consommation énergétique. Les chambres sont électrifiées avec de l’énergie solaire. Des chambres rustiques qui n’utilisent ni climatiseurs ni réfrigérateurs montre des pratiques qui intègres les mesures d’atténuation par la réduction du bilan carbone du réceptifs.  Un peuplement diversifié d’espèces végétales sur lesquelles nichent des pigeons tandis que les papillons bitument sur les fleurs  blanches des bougainvilliers. La présence massive des pierres dans la décoration assure un microclimat qui adoucit la peau.

En vérité, la localité de Toubab Dialaw fait face à des difficultés d’accès à l’eau et à l’érosion des côtes. Il y a trente ans, Assane Ndoye, un jeune de localité rencontré à la plage montre avec des preuves à l’appui l’érosion des côtes.

« Il y a trente ans, les deux iles que vous voyez aujourd’hui était rattachées au continent. » Affirme notre interlocuteur qui a eu la chance de disposer d’une photo qui retrace le processus de l’érosion de la plage mitoyenne à Sabo Badé.

De nos, jour la plage est accessible pendant l’été mais à partir de l’hiver le talus est envahi par l’eau qui atteint les maisons qui sont en premier plan. L’eau atteint les murs de clôture de certains habitats et les entrainent à l’affaissement.

Cette situation atteint le puits de Diambalane qui donnait de l’eau douce à la localité. L’érosion des côtes fait disparaitre sur les côtes des plantes alimentaires et médicinales. C’est le cas des cactus. Auparavant entre les cactus et la rive s’étalait un tapis de plantes rampantes. A côté du puits de Diambalane, il existe une petite colonie du pommier de Sodome qui disparaitra avec l’affaissement du reste de la falaise. Cette plante est utilisée pour soulager les femmes en état de grosses. Il ressort des témoignages des populations que le cactus entrait dans les soins et l’alimentation.

Avancée de la mer et conséquences environnementales

 Avant entre la mer et les villages environnant il y avait des plantes rampantes et des cactus qui contribuaient à maitriser l’avancée de la mer. De nos jours, sur presque toute l’étendue de la petite cote, ces plantes  qui servaient de barrage n’existent plus du fait de l’avancée de la mer ou des propriétaires terriens pour y construire habitat, auberge ou hôtel.

Cette année par exemple l’avancée de la mer à Toubab Dialao a atteint des proportions inquiétantes. Selon, un notable trouvé sur les lieux explique qu’ « un tel niveau de la mer n’a pas été observé depuis au moins cinq ans. Elle se remarque surtout durant la saison des pluies et occasionnent de plus en plus de dégâts dans la zone ». C’est dire le phénomène de l’avancée de la mer pause énormément de problèmes dans ces environs.

Nous avons remarqué que de nombreux sites de logement, de restaurations ou de loisirs construisent en hauteur avec des devantures en mur pour endiguer le phénomène. C’est le cas devant le Bar-restaurant « Le thiébou-dieune ». Assane NDOYE, ami de la Gérante et habitué des lieux explique : « jusqu’au mois de septembre une bonne partie de notre restaurant était encore sous les eaux. Nous venons de finir la construction de ce mur de protection ». D’autres gérants ou propriétaires de maisons disposent des sacs de sable devant leurs loges. Seulement cette année la mer a tout ravagé.

Et le pire c’est qu’en de pareilles circonstances, les autorités ne viennent même pas s’enquérir de la situation des riverains ou très rarement.

De l’autre coté de Toubab Dialao, dans le village traditionnel, les mêmes causes produisent les mêmes effets. Ici, le talus reculé de 20 selon le vieux Bassirou CISSE notable dans ce village. L’autre conséquence de l’avancée de la mer est le fait que l’eau du puits de Mbeut n’était plus potable. Le même puits a été brisé à deux reprises par l’avancée de la mer. (photo)

Mame Mbodji Guaye, artiste-comédien souligne que les jeunes sont confrontés à de réels problèmes d’emploi. La mer ne nous nourrit plus comme avant, la pêche n’est plus rentable…

 

 


UNE AFRICANITE OUVERTE A LA COYENNETE MONDIALE

 Le roadtreep d’une malienne à Jérusalem.

Depuis ce 28 Février 2020, Gary Sokouana franchit une nouvelle étape avec son amie, une française nouvellement convertie à l’Islam. Son ami l’a surpris par une invitation à visiter le troisième lieu saint de l’Islam : Jérusalem. Ce hub de rencontre des religions reproduit , comme  Internet,  une réalité que seul l’espace virtuel illustre. Une semaine chargée d’émotion a permis à ses deux amis de vivre un approfondissement de leur humanité commune.

 Une église construite dès le Ve siècle est un pont entre le Moyen Age et les Temps Moderne. Sa forme orthogonale et ses gigantesques colonnades préparent à une idée qui atteint les cœurs : l’abside qui contient le Tombeau de la Vierge.  Repasser par où les lumières de l’humanité ont éclairé les consciences humaines électrise les cœurs. C’est ce que font les rues et les ruelles de Jérusalem et Bethlehem. Quand Gary Sokouano quittait l’aéroport international Blaise Diagne, elle ne pouvait se représentait qu’elle fera la prière du vendredi à la mosquée Al Aksa. Elle se représentait la surprise que réserve sa chère amie qui l’appelle affectueuse mon pied.

Pour des musulmanes qui débarquent un vendredi à Jérusalem, le premier réflexe est de ne pas rater la prière de vendredi. Gary et son amie n’ont pas manqué a sacrifier ce rituel. « Notre étape était de faire le mur de la lamentation. Au loin, Trop loin, j’avais l’impression d’entendre le Coran mais plus, j’avançais, je me rends compte c’était leur prière. Ce qui m’a frappé ; pour la première fois, je pouvais approcher la religion juive. Et du coup, je vois que les hommes et les femmes sont séparés. Chacun priait de son côté. Je me dis on a des points en commun. »  Après cette étape, le cap c’est sur le Dôme du Rocher de Al Aksa. Il faut s’y attendre à une frustration comme la police filtre l’entrée. En plus d’autres contrôles attendent quand l’habillement ou le teint fait douter sur la religion. Un interrogatoire sur la shahada et la sourate Fatiha sont les pages du passeport. Gary dut se trouver une jupe à mettre sur son pantalon. Après tout est entré dans l’ordre. Elle réussit a assisté à une prière qui dont la récompense est de 500 fois.

Sur les traces des « influenceurs de l’époque pour être sur le chemin de la vérité », selon la formule heureuse de l’aspirante Gary Sokouano, après le Dôme du Rocher, c’est l’étape du Saint Sépulcre. Ce lieu est considéré comme le lieu où le Issa r fut déposé, après sa crucifixication, avant sa résurrection. Gary raconte ces étapes avec beaucoup d’émotion qu’elle sait partager en ses termes : « Le mont des Oliviers, C’était magnifique aussi. Ça te donne une vue sur  tout Jérusalem.  En même temps, tu as tous ces cimetières qui sont les uns à côté des autres. Avec le cimetière des musulmans, le cimetière des chrétiens et le cimetière des juifs qui sont côtes à côtes. Le guide nous dit : « çà c’est le tombeau de Zaccaria

Elle poursuit son récit pour arriver au temps fort de ce parcours qui reste le moment « quand on descend dans le tombeau de Maryam r. Là je m’effondre, je pleurai, je pleure, je n’ai pas de mots, je pleure parce que je me dis cette grande dame qui est au paradis aujourd’hui, cette femme à qui on veut ressembler en tant que croyante. Il y avait d’autres personnes d’autres confessions à côté de moi qui pleuraient mais on pleurait tous parce qu’on connait la valeur de cette personne. Et on sait que Dieu l’a validé ! Et que nous encore, on est encore sommes sur terre en train de faire nos preuves. Pour elle, c’est fini ! Elle a gagné son épreuve. Elle est en paix au paradis.

 avant

Emotion. Larme. Lecture de livre. Je suis les ou les prophètes ont eu des révélations

Revisualisé les texte ; A al Aksa revisualise les texte. A Betlehem. Je un peu plus posée.

J’ai eu une frustration ma copine une banche convertie. Une prière égale 500 prières. Je m’achète un foulard, une jupe. Je vois deux planques. Chaque prière j’avais  je le remercie forme j’ai hate que Dieu m’ouvre toutes les fortes. C’était magnifique

L’Eglise Saint Suculpre. Le parcours de Jésus. Et on s’arrête. Est-ce que je suis aussi croyante. Je me pose plein de questions. Tout ce qui touche la religion me touche. Quand je les vois s’arrêter

Aux monts des Oliviers, vue sur tou Jérusalem. Les cimetières. Ça c’est la atombre Zaccaria. Proche des influenceurs de l’époque. La descente vers le tombeau de Maryam r on sait que Dieu l’a validé

Un nouveau souffle. Comme si Dieu disait Il sera toujours là. Est-ce que Dieu nous aime. Humainement ça me changerai. Recentrer le choses. Et replacer Dieu au centre de tout

 

FERMETUTURE DE LA BIBLIOTHEQUE UNIVERSITAIRE POUR CAUSE DE CORONAVIRUS

 La BU se vident de ses visiteurs 

Par Cheikh Sidil Khair MBAYE

Ce 17 mars 2020, la bibliothèque universitaire qui accueille,  en moyenne entre 6000 à 10000 étudiants par jour, n’enregistre même pas l’ombre d’un étudiants quand Monsieur Sall, un agent de sécurité, explique à Dr Nadjalta qui cherche à rendre un livre. «  C’est pour le retour des livre ?» lui lança le préposé à la sécurité. Elle répondu par l’affirmatif ! La première étape consiste à se laver les mains avec du gel hydro-alcoolisé d’une bouteille posé sur un charriot ayant deux étagères.

Dr Nadjalta officie, comme médecin au service de la pédiatrie, à l’Hôpital Albert Royer de Guédiawaye. Le visage pale. Elle semble être affligée par la fermeture de la BU. «  Je viens à la BU pour lire et me connecter. » confia-t-elle. Elle a décroché son parchemin depuis 2014 mais ça ne change rien à ses habitudes. Elle continue à bénéficier du renouvellement de son abonnement à 1000 F. « C’est calme et ça me permet d’accéder à plusieurs livres. Je fréquente la bibliothèque depuis plus de dix ans. » Elle est ce qu’on appelle un rat de bibliothèque. Elle rappelle qu’au «  début, il n’y avait pas Internet ni de journées continues. Puis avec les changements d’horaire, ils sont allé jusqu’à 22 heures avant qu’ils ne fixent l’heure de la fermeture à 19 heures ».  Cheikh Mbacké, étudiant en deuxième année de lettre, est venu pour rendre un livre qui intéressera tout journaliste : l’art de trouver le mot juste. En effet, «  tout retard expose à une pénalité journalière de 500 F » explique-t-il ! Après avoir rendu livre, il se prépare à regagner son village jusqu’à nouvelle ordre. Mariam Diallo, étudiante en Licence 3 arabe, ne fréquente pas la BU.  Dr Nadjalta est  une tchadienne qui a fait toutes ses études de médecine à l’Université Cheikh Anta Diop. Elle est attristée par la fermeture.

Mahamadou Baldé, étudiant en Master 2  soutient que la fermeture de la BU « est  préoccupation pour les étudiants. C’est handicap pour le bon fonctionnement de nos recherches. Je fréquente la BU tous les jours sauf le dimanche. J’y viens aussi pour la connexion.»  il renchérit «  les ouvrages et l’assistance des agents sont nécessaires à la bonne conduite de nos recherches. Il y a aussi une bibliothèque numérique mais elle ne répertorie pas tous les ouvrages. Cette fermeture de la BU peut impacter sur les rapports du premier semestre des étudiants de master 1.» Il  trouve que cette situation peut engendrer des conséquences fâcheuses.

Les deux voies qui mènent, de l’entrée par la corniche, à la bibliothèque Universitaire de l’Université Cheikh Anta Diop, sont nettement dégagées.  Aucun autre boulevard de Dakar, en dehors des voies qui bornent la place de l’indépendance et des autoroutes, n’est aussi dégagé. Il faut passer par le rondpoint qui reçoit les quatre voies qui desservent les espaces spécifiques du temple du savoir comme une croix étalée qui délimite les facultés des sciences juridiques, des sciences, de la médecine et des lettres. En imaginant le plan avec la bibliothèque comme cul de sac, c’est comme si l’aménagement de l’Université offre le spectacle de la Vitruve qui s’étale sur une croix : les quatre facultés étant les membres, le boulevard le tronc et la bibliothèque la  tête. Que de symboles apparaissent en laissant son imagination explorer l’aménagement de cet espace en considérant l’IFAN et la faculté de médecine comme base, la bibliothèque apparait comme le sommet d’une pyramide.

De la corniche, c’est à la diagonale que se positionnent le rectorat et le bloc administratif et pédagogique de la faculté des lettres. Par rapport aux deux voies, des symétries s’offrent, deux à deux, entre les facultés de droit et de médecine ainsi entre les facultés des lettres et des sciences. La BU est l’axe symétrique entre l’école des bibliothécaires et le jardin botanique. De loin, la bibliothèque universitaire offre une vue de façade qui laissent superposée des bandes successives, du bas vers le haut, noire, marron et bleue que surplombe, au-dessus, une surface verticale blanche. La bande noire résulte  d’un phénomène luminescent parce que de près c’est la partie la plus éclairée qui apparaissait noire de loin : le hall d’entrée.

L’accès de la BU est un couloir bordé par des pieux géants dont la plateforme supérieure porte une gigantesque pirogue bleue. Le hall et ses pieux sont de couleur marron, la couleur du cœur.  C’est comme si on insinue aux étudiants. Après avoir franchie, le premier mur vitré. Il est possible de lire sur le second les consignes : la bibliothèque universitaire est fermée. Du fait des mesures connexes à la prévention contre le coronavirus, la létalité du couloir de la mort à envahi tous l’espace universitaire. A l’intérieur, seul Monsieur Sall assure le service minimum. Il peut permettre aux abonnés scrupuleux de rendre leur livre dans les délais.

Amadou Lamine Ly travaille depuis cinq ans à la bibliothèque universitaire. Cette situation est inédite. Il ne se rappelle pas avoir vécu une situation similaire depuis qu’il est en service. La mesure d’arrêt des services se justifie, selon lui, par la nécessité d’appliquer les mesures étatiques. Face aux contraintes actuelles, il préconise des solutions : «  les étudiants peuvent aller vers la bibliothèque numérique où nous avons publié beaucoup de mémoires et des thèses. En outre, il y a que la consultation des données de l’Agence Nationale des Statistiques est possible à partir de notre plateforme.» il expliquera des deux modes d’inscription. Il existe deux salles de référence qui se situent au niveau du deuxième étage dont l’accès est réservé aux étudiants de Master II, aux doctorants et aux chercheurs. L’inscription pour ces services coûte 10000 F ou 15 000 F. Pour les autres étudiants des niveaux inférieurs l’inscription annuelle renouvelable est de 1000 F.

 

 

LE « BUSINESS ETUDIANT » DANS LE COULOIR DE LA MORT

 Les étudiants arrondissent leur budget limité par des prestations de service

Des prestations de services assurées par des étudiants pour des étudiants dans le couloir de la mort, c’est ce que les professionnels de ce métier appellent le « Business Etudiant ».

Le couloir de la mort arpenté, ce 09 mars 2020, laisse observer des germes de vie. Cette étendue noire constituée d’un tapis de goudron s’étale symétriquement entre le campus social et un alignement de barres qui débutent de la librairie au principal croisement de l’université. La rue morte est pourtant la rue la plus animé de l’université. Auparavant cette rue abritait des librairies parterre et quelques kiosques qui ont été déguerpis.

Aujourd’hui, le nouveau décor pittoresque s’agrémente d’un alignement de lampadaire solaire de marque française. Au milieu de cette rue qui ne se dépeuple jamais, face aux portails de l’école des vétérinaires et du campus social, s’activent des jeunes rabatteurs qui appellent des clients. Galass, un étudiant en 3 années de russe, habillé en rouge noir comme s’il vivait sans fin les noces de saint-valentin, pratique depuis deux ans cette activité d’assistance pour l’inscription en ligne et ses services dérivés. Assis sur un bloc rectangulaire de ciment, il a à sa gauche deux étudiantes qui attendent son assistance pour boucler leur inscription en ligne.

Ils voient en tout passant un client. Ils peuvent agiter des photos ou te dire « inscription en ligne». En abordant le couloir de la mort par l’avenue Cheikh Anta Diop, sur le mur à l’angle, la mention défense d’uriner est visible. Mais avec un peu d’attention, l’humidité du sol sous la mention témoigne du passage récent d’un téméraire qui s’est soulagé sur les lieux. De là, on dépasse à droite des arbres, en file indienne, couplé chacun d’un poteau surplombé par une plaque qui indique le nom de celui qui l’a planté. Le troisième arbre est planté par l’actuel recteur de l’Université Cheikh Anta Diop. Juste après 11 heures, on dépasse à droite, juste avant la porte de l’institut des langues appliquées, un enfant écoulant ses sachets d’eau à 50 F CFA. Il est l’un des rares vendeurs sur le couloir.

Le petits business repose sur des équipements légers. Au total, il s’agit d’un appareil photographie numérique et une imprimante interconnectée à un lecteur de carte numérique. Ils sont ingénieux. Ils se contentent de leur smartphone pour te faire boucler vote inscription en ligne. En vérité, l’université accueille beaucoup d’analphabète de la société de l’information. Des personnes qui n’ont jamais flirté avec l’ordinateur après, un parcours de 14 ans au moins à l’école élémentaire, puis le collège et le lycée. Sous d’autres cieux, dès le jardin d’enfant on devient des as de l’informatique. Au Sénégal on peut arriver aux études universitaires sans que l’internet nous dit rien en dehors de ses usages à travers les réseaux sociaux. Quel casse-tête représente les téléprocédures pour les analphabètes du numérique. Des étudiants ont pu identifier cette niche d’opportunités.

L’essentiel de leurs activités qu’ils appellent «  business étudiant » s’articule autour de la vente des formulaires, l’inscription en ligne et la photographie. Le long du couloir de la mort des dazibaos peuplent les murs. Les amicales s’y affirment comme pour dire aux étudiants d’autres contrées : «  nous aussi, nous sommes là ». A la droite, en remontant le couloir qui mène au « mouroir de Dakar », une expression d’un professeur de philosophie qui argumentait sur les misères de la vie estudiantine à l’UCAD (). Pour se tirer des affres de cette vie sans pitié, certains étudiants pratique depuis  des années une activité qu’ils considèrent comme une affaire pour étudiant. De l’autre côté du mur, il y a d’autres étudiants qui y officient comme coiffeurs.  Le défilé sur le couloir de la mort n’offre guère le spectacle d’un marché animé ou les paniers se tiennent dans les mains. Les sacs sont souvent sur le dos des garçons. Les filles ont leur sac entre la main et le flanc comme si elle  y gardait des biens très précieux. Il parait qu’on ne doit jamais jeter un regard indiscret dans le sac à main d’une femme. Par contre, certaines filles adorent les sacs à dos. Le coronavirus laisse indifférents la population estudiantine. On ne les voit pas avec des masques. Les vendeurs du couloir de la mort auraient pu trouver un nouveau business parce que les inscriptions et la vente des formulaires tirent à leur fin avec l’arrêt prochain des inscriptions. Ces prestataires saisonniers font aussi dans le conseil. Galass dira à ses clientes après le succès de leur inscription : «  saviez-vous le reste de la procédure à suivre ? » Avant de continuer par des explications : «  vous avez à viser votre formulaire au service médical à côté du terrain de football du campus social. » Fatou Guèye soutient qu’elle connait les lieux. Comme s’il voulait qu’il passe encore un peu de temps avec lui. Il ajouta : «  vous irez à l’affichage de la faculté des lettres pour vérifier si vous avez vos dossier au complet.

Là, il m’est venu l’idée de le provoquer ; le dictaphone encore en main parce que je ne l’ai pas encore rangé ; je lui lança  : « j’ai oublié de te poser la question de savoir pourquoi tu es habillé en rouge noir ». Il se montra évasif. Mais la copine de Fatou Guèye, très taquine, lui dit : «  il veut savoir est ce que tu vis toujours le saint-valentin ». Du coup, son visage s’illumine sous l’effet de l’éclat d’un rire. Fatou Guèye a préféré renseigner sa fiche et elle fit une erreur, elle était obligée de débourser à nouveau le prix à payer pour l’acquisition d’un nouveau formulaire. Son amie, celle que j’ai interviewée, n’a pas accepté de décliner son nom. Elle est en Licence 3 mais elle a opté de solliciter le service des étudiants chaque année pour ses inscription mais quand elle paya sa fiche, aussitôt demanda-t-elle à Galass de la renseigner pour elle. Moment opportun pour échanger avec elle : « Je suis en Licence trois mais je préfère leur confier mon inscription en ligne », confia-t-elle. Et pourtant, elle ne manque de compétences dans les usages des TIC.

 Aujourd’hui, l’opération de nettoyage rivalise avec la présence des occupants habituels du couloir. A 11 heures on sentait, malgré qu’il vente un vent frais, les chauds rayons du soleil qui se meut comme d’habitude vers les zéniths. Avec des pelles, des râteaux, des brouettes, des balaies ; des femmes et des hommes arrivèrent presque à bout de la corvée journalière. Aux abords de la rue, des amas de pierres et des ordures enveloppées dans un tissu gazeux blanc rompaient à la monotonie habituelle des lieux. Ils sont presque arrivés au croisement du couloir de la mort avec l’avenue Cheikh Anta Diop qui ne permet plus d’entrer à l’UCAD par ses deux sens à partir de ce point. En remontant le couloir par ce croisement, des portails s’ouvrent à gauche. On peut en compter jusqu’à cinq : la première s’ouvre sur la librairie Claire Afrique, la seconde sur l’institut des langues appliquées, la troisième sur l’institut des sciences de la terre, la quatrième sur le CESTI et la cinquième sur VETO. A la sortie de CESTI, en face, un tuyau pété irrigue l’autre bordure, à droite de la route et couvre cette partie d’un épais tapis herbacé qui n’atteint pas les monticules.

A l’entrée de VETO, deux chaises de fortune, l’une sans revêtement, accueillent les candidats à la photographie. En effet, le business étudiant est une chaine de valeur allant du rabatteur à l’imprimeur en passant par le photographe. Les rabatteurs récoltent 40% sur les paiements des clients qu’ils mobilisent. Il y a une saisonnalité des activités parce la vente des formulaires et les inscriptions en ligne s’estompent avec la fermeture des inscriptions mais la demande en photographie est une activité qui se pérennisent : des photos minutes à 500 F CFA n’attirent pas que les étudiants. Pour faire des économies, des photos minutes à ce prix n’intéressent pas que les étudiants.

Cette rue singulière, qu’on appelle couloir de la mort, semble être la vitrine de la politique sociale de l’Etat pour les étudiants. A droite au-delà des murs, en partant de l’avenue Cheikh Anta Diop, plusieurs barres qui doivent servir à l’hébergement des étudiants sont en construction. Deux grues géantes surplombent les gros œuvres qui se constituent de dalles et de poteaux coulées. Maintenant, c’est la nouvelle manière de faire. Les murs de cloison viennent après. A gauche de la rue, les regards des eaux usées sont ouverts. D’ailleurs, un des regards est complètement obstrué de bloc de pierre.

Le couloir de la mort vit des va-et-vient des étudiants. Cette monotonie se rompt par les activités de ceux qui exercent le business étudiant. Ces activités s’inscrivent dans les perspectives école-entreprise et elles facilitent l’employabilité à l’avenir. Leur attitudes rappelle à bien des égards la vie de ces étudiants sénégalais qui arrondissement leur fin du mois difficile par la plonge ou la participation aux récoltes dans les champs viticoles en Normandie. On ne dira jamais assez qu’il n’y a pas de sots métiers. 

Aminata Fall : la diva à la voix d’or

 


C’est après une riche carrière de plus cinq décennies que s’est éteinte, l’artiste Aminata Fall en 2002, dans la ville de Saint-Louis où elle a vu le jour en 1958. Le Sénégal a-t-il rendu à la cantatrice Aminata Fall la pièce de sa monnaie ? Sans détours le cinéaste Moussa Sène Absa pense que les sénégalais ont confirmé la règle : «  nul n’est prophète chez soi !» parce que l’œuvre de l’illustre artiste mérite des honneurs.

Le rêve d’enfant ne se réalise pas toujours pour tout le monde. Mais pour Aminata Fall, c’est l’exception qui confirme la règle! Avec de  petits pas comme cela fut pour l’homme sur la lune, elle commença dès 1958  à affuter ses armes dans la musique à Saint Louis, dans l'orchestre Star jazz, sous la calme et haute supervision de Papa Samba Diop dit Mba. Après avoir secoué le cocotier à Saint-Louis, elle bercera par sa voix d’illustres personnalités comme Aimé Césaire, Joséphine Baker, André Malraux,,. Elle se mettra au service de l'Ensemble lyrique traditionnel du Théâtre national Daniel-Sorano, sur plus de deux décennies, jusqu’à sa retraite. A Dakar, son agenda devait s’ouvrir au monde, c’est le début de l’envol comme sur les mélodies suaves des blues vers le rendez-vous du donner et du recevoir.

Le destin relève de la nécessité. C’est ce qu’inspire le parcours de l’artiste, cette artiste qui sait s’exprimer par le corps, le cœur et l’esprit. La représentation est une compétence qui résulte d’une intelligence qui voit l’humanité s’éveiller en soi. Aminata est née citoyenne du monde. Elle a dansé et chanté ! Là, elle représente ! Dans Bandits cinéma, sa voix prête à un plaidoyer, à travers l’interprétation, d’une chanson initialement composée par Sandeye Ndongo qui dénonce la mendicité des enfants. Ce film remporta deux succès : le Prix de la ville de Milan et le Prix Qualité du Centre National de Cinématographie (CNC)

La faucheuse frappa à sa porte en ce 24 novembre 2002 à Saint-Louis. Aminata n’est plus mais elle reste présente dans les cœurs.

 

 

 

 

 

 

Papier sur le parcours de Aminata Fall

Amina Fall : un ange sur scène

C’est après une riche carrière de plus cinq décennies que s’est éteinte, l’artiste Aminata Fall en 2002, dans la ville de Saint-Louis où elle a vu le jour en 1958. Le Sénégal a-t-il rendu à la cantatrice Aminata Fall la pièce de sa monnaie ? Sans détours le cinéaste Moussa Sène Absa pense que les sénégalais ont confirmé la règle : «  nul n’est prophète chez soi !» parce que l’œuvre de l’illustre artiste mérite des honneurs. Sa rencontre avec Djibril Diop Mambety se révèle comme un nœud de conjonction pareille à l’éclat de la lune à son quatorzième jour, Le Théâtre national Daniel-Sorano lui servit de rampe vers le cinéma. Le film Touki Bouki auquel, elle prit part décrochera, au Festival international du film de Moscou 1973, le Prix International de la Critique.

Le rêve d’enfant ne se réalise pas toujours pour tout monde. Pour Aminata Fall, c’est l’exception qui confirme la règle! Quand la parole lui est donnée, elle déclara dans Mambety Blues de Franck Schneider : « Enfant je vendais des cacahuètes devant le lycée Faidherbe et occasionnellement le cinéma. En matinée ou en soirée. J'ai ainsi pu voir des films avec d'excellents chanteurs comme Louis Armstrong, Mahalia Jackson, Aretha Franklin ou Tino Rossi ». Au Sénégal, le cinéma ouvrait ses portes pendant la journée : c’est ce qu’on appelle matinée. En vérité, les projections on appelait matinée se faisait dans l’après-midi. 

Avec de  petits pas comme cela fut pour l’homme sur la lune, elle commença dès 1958  à affuter ses armes dans la musique à Saint Louis, dans l'orchestre Star jazz, sous la calme et haute supervision de Papa Samba Diop dit Mba. Elle était à la fleur de l’âge. A ces débuts, elle n’avait que dix-sept ans révolus. Le festival des beaux-arts nègres est le point de départ de son parcours sous d’autres cieux en dehors de Saint-Louis. De l’ancienne capitale du Sénégal, elle répondit à l’appel du poète-président, le chantre de la négritude.

Après avoir secoué le cocotier à Saint-Louis, elle bercera par sa voix d’illustres personnalités comme Aimé Césaire, Joséphine Baker, André Malraux,,. Sa voix rocailleuse et captivante destina ses cordes vocales au service de l’amour. Sur scène ou dans les plans de coupe, elle sait toujours prête sa voix pour égayer les cœurs à consoler. Elle se mettra au service de l'Ensemble lyrique traditionnel du Théâtre national Daniel-Sorano, sur plus de deux décennies, jusqu’à sa retraite. A Dakar, son agenda devait s’ouvrir au monde, c’est le début de l’envol comme sur les mélodies suaves des blues vers le rendez-vous du donner et du recevoir. Treize ans après sa disparition, le principal site d’information de sa ville natale est revenu sur son parcours.

Le destin relève de la nécessité. C’est ce qu’inspire le parcours de l’artiste, cette artiste qui sait s’exprimer par le corps, le cœur et l’esprit. La représentation est une compétence qui résulte d’une intelligence qui voit l’humanité s’éveiller en soi. Aminata est née citoyenne du monde. Elle est née française et vivra sénégalaise. Naitre à Saint-Louis avant les indépendances, c’est voir s’ouvrir devant soi la citoyenneté du monde : le brassage culturel. Les habitants de la commune produisaient les germes de la diversité culturelle. Quand le jazz devrait revenir à l’Afrique après sa maturation qui rappelle les flots d’une mer impétueuse pendant la traversée de l’Atlantique et les révoltes étouffées au fond de soi dans les plantations de canne à sucre, il ne pouvait trouver meilleure terre d’accueil que Saint-Louis. Il savait qu’une marraine l’attendait dans la ville où firent effectuer les deux raka’at pour la liberté de l’homme noir.

Le monde s’ouvrit devant elle. Sa participation au premier Festival panafricain d'Alger, trois ans après Dakar, ouvrit son carnet d’adresse car d’illustres noms de la musique et du cinéma étaient des parties prenantes à l’évènement. Ils sont, entre autre, Myriam Makeba, Manu Dibango, Ousmane Sembène. Vers la fin du deuxième millénaire, la renommée lui ouvrit de grands plateaux en Europe où elle va se produire. Elle était au faîte de son art mais aussi au soir de sa vie.

Elle fit les beaux jours du théâtre et du cinéma Sénégalais. Dans le film « Blues pour diva », on la voit partager des bouts de pain à des bouts de bois de dieu. Elle doit être maman poule même si les enfants qu’on voit autour d’elle peuvent vraisemblablement porter l’âge de ses petits-enfants. Dans le dernier virage de sa vie, elle fut célébrer en marge de la 22e édition du festival de jazz de Saint-Louis parce que sa communauté du monde de la culture et du septième art avait décidé de l’honorer. A cette occasion, toute la joie de vivre qui l’anime éclata, sur son visage, comme le soleil au zénith. Par ses taquineries, ainsi que l’éclat de son sourire, elle laissait voir, à merveille, qu’elle sait donner de son cœur quelque amour à ceux qui ont besoin de son affection. Sa finesse rappelle son héritage des Signares.

Les saint-louisiennes sont des personnes qui se caractérisent par la douceur. Au moment de la naissance de Aminata Fall, la ville était encore l’une des quatre communes françaises de l’Afrique Occidentale. Donc Saint-Louis reste un creuset et un carrefour. Les eaux du fleuve accueillent des limons de plusieurs pays. Ce qui donne de la fertilité aux terres du Walo. Ancienne capitale de l’Afrique Occidentale française, elle a vit grandir, à son âge juvénile, la jeunesse qui représentera l’élite des années après les indépendances. Leur démarche est semble-t-il pareille aux pas de la pintade, une volaille à la démarche royale.

La danse fait partie de la vie des jeunes filles lébou. La pêche expose les hommes à de durs labeurs au péril de leur vie pendant qu’ils recherchent de quoi entretenir leur famille. Après des moments de solitude pendant les campagnes de pêches, la fête commence au quai après le débarquement des bonnes prises. Sous l’emprise de la joie des retrouvailles et l’espoir retrouvé, les débarcadères peuvent se transformer en arène où des séances improvisées de danse et de lutte éclatent. La dissémination des aires festives influencent les jeunes. Saint Louis est une ville singulière où les femmes savent se faire belles, comme les Signares, avant de dandiner le long du pont Faidherbe entre le début de l’après-midi et le crépuscule.

Sans aucun doute, Aminata Fall peut illustrer à merveille cette femme noire que chante le poète-président. D’une carrure imposante à la noirceur d’ébène, elle se lancera, à partir de mars 1992, dans la musique dans un album produit par l'Institut français Léopold Sédar Senghor. L’album était consacré à une diversité musicale centrée sur les genres dominants du moment comme le mbalax, le Jazz et le rap. Elle laissa un héritage en 1998 avec son tube Kanfore ! C’est un appel à la quête du savoir. Sa carrière qui débuta, sur les scènes avec des rideaux qui s’ouvrent et se referment entre quatre murs, prit son envol comme de l’éther pour se cristalliser dans les plans de coupe de la production cinématographique. Elle a dansé et chanté ! Là, elle représente ! Dans Bandits cinéma, sa voix prête à un plaidoyer, à travers l’interprétation, d’une chanson initialement composée par Sandeye Ndongo qui dénonce la mendicité des enfants. Ce film remporta deux succès : le Prix de la ville de Milan et le Prix Qualité du Centre National de Cinématographie (CNC)

La faucheuse frappa à sa porte en ce 24 novembre 2002 à Saint-Louis, la capitale du Jazz, en un lieu où les flots atteignent, après les hauteurs du fouta Djalon, le delta du fleuve Sénégal. Tout finit par se terminer comme les eaux douces du fleuve Sénégal perdent leur douceur au contact de l’océan dans le delta à Saint Louis. Mais Internet refuse que Aminata Fall ne survive pas à sa vie terrestre. Les hommages des sites d’information et les ressources multimédia dans les réseaux sociaux lui assurent une seconde vie dans le Panthéon des cœurs. Aminata Forever !

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Entretien avec Dr Mamadou Ndiaye, Directeur du CESTI

Quelle est l’intitulé de votre thèse ?

Ma thèse est intitulée E-gouvernance et démocratie en Afrique : le Sénégal dans la mondialisation des pratiques. La problématique globale était de voir dans quelle mesure l’utilisation des technologies de l’information et de la communication pourrait être d’un grand apport pour tout ce qui est  gouvernance, de la gestion de la collecte, gestion de la relation entre le citoyen et  l’Etat mais aussi tout ce qui se pratique quotidienne au niveau de la société sénégalaise.

Malgré les efforts qui sont fait pour l’appropriation des TIC dans l’espace universitaire on se rend compte que l’usage reste encore marginal. Qu’est-ce qu’il faudrait faire pour faire bouger la ligne ?

Je pense que la véritable question c’est ce qu’on n’a pas fait c’est ça qui nous pousse aujourd’hui à être dans cette situation-là. Au Sénégal les technologies de l’information et de la communication ont toujours été un sujet politique, on a toujours utilisé la notion de TIC pour habiller tout et n’importe quoi  mais en réalité il n’y avait pas de faits palpables, l’Etat n’avait pas une très grande volonté de politique pour mettre ne place une politique ou assurer une suivie des politiques publiques qui pourraient faire du Sénégal un véritable E-Sénégal. En réalité,  depuis 2000  avec Abdoulaye Wade on a toujours parlé de mise en place de technologie dans la gouvernance dans tous ces domaines-là y compris dans l’éducation mais c’était plus des effets d’annonce. Maintenant la crise de la covid 19 nous a mis en face de nos réalités, la vacuité en termes de technologie de l’information et de la communication. Vous avez vu que les universités  d’abord ont fermé et c’est après deux mois  que l’on a commencé à penser à l’utilisation des outils numériques alors sous d’autres cieux ça aurait pu être beaucoup plus simple.

Qu’est qu’il faut faire pour l’appropriation des TICE au Sénégal ?

Et pour le mette en œuvre il a fallu encore tergiverser pendant deux mois et en réalités ce n’était pas aussi effectif que ça. Heureusement qu’il a eu des applications qui ont été créés pour des réunions d’abord parce que les times zooms c’étaient des outils pour faire des réunions et on n’a à profiter pour créer des classes virtuelles pour faire des cours. Il  y a eu d’autres outils un  peu avant mais les plus célébrés aujourd’hui ont été d’abord des outils pour faire des réunions donc il faut dire du point de vue des infrastructures, de la politique publiques  des TIC l’Etat du Sénégal et même beaucoup d’autres Etats, entreprises et universités ont été pris au dépourvu. Aujourd’hui ce qu’il faut faire c’est d’abord assurer une formation aux enseignants parce que beaucoup d’enseignants sont encore réticents par rapport à l’idée de faire un cours en ligne.

Depuis la reprise après la covid nous avons vu que le Cesti se met dans l’offre de formation en distance. Qu’en est-il avec le  master II medias et communication ?

Avec le master II communication nous avons décidé de fait de surfer avec l’expérience que nous avons eue avec la licence. Pendant le confinement,  nous avons vu que beaucoup d’outils nous ont permis de faire des réunions, de faire des cours en ligne et donc cette année ce qu’on a fait c’est de projeter un master à distance en 2020- 2021 surtout montrer que on peut proposer d’autres manières d’enseigner mais aussi ça constituait pour le Cesti une évolution parce que tout simplement quand on a proposé notre programme on a proposé un enseignement à distance pour permettre aux cestiens qui n’ont pas le temps de suivre un cycle master d’aller le faire à distance mais aussi les non sénégalais qui doivent renter après l’obtention du diplôme de pouvoir continuer leur scolarité sans rupture. Ce sont ces aspects-là qui nous ont guidés.

Qu’en est-il pour les infrastructures ? Le CESTI est-il bien équipé ?

Par rapport à l’infrastructure au Cesti ce n’était pas terrible, il faut le dire, nous avons toujours des problèmes concernant l’infrastructure. Nous avons prévu un plan d’investissement mais avant de faire un investissement, nous sommes en train de faire ce qu’on appelle un best marking, nous sommes en train de faire tout pour savoir quelles sont les bonnes pratiques. Au début, on avait prévu de faire une proposition de cours sur la base de l’outil TIM qui est déjà dans le cadre de nos boîtes email  institutionnelles de l’université de Dakar mais aussi utiliser une plateforme sur model pour pouvoir faire d’autres aspects : des évaluations, des Qcm, séquencer les cours…

En dehors de ce projet, quels sont vos projets en tant que directeur en lien avec la promotion du numérique ?

Alors je veux que le journalisme numérique soit promu au Cesti nous allons renforcer cette formation-là en créant des séminaires ou des formations parallèles parce que l’offre de formation du Cesti est très chargée. Nous allons demander aux collègues de réfléchir sur des offres qui pourraient permettre une meilleure place pour le journalisme mobile ou le journalisme numérique mais au-delà de ça cette spécialisation que tous les étudiants doivent avoir doit également nous permettre d’utiliser les  capacités de chacun. Les étudiants de presse écrite doivent publier leurs articles sur une plateforme web en utilisant des enregistrements multimédia. Ce que nous allons promouvoir dans les mois à venir dans le cadre d’un site web qui est déjà prêt.

LE PERIMETRE DE PEPINIERE DE LA FERME LE GRENIER DU FUTUR

 La visite de la pépinière du Grenier du Future, ce 30 novembre 2020, permet d’y observer une diversité de plantes dont un olivier. C’est le premier espace qui accueille le visiteur juste avant qu’il n’arrive à la case des pigeons. La concentration des plants cache la diversité des espèces qui réunit des légumes et des arbustes. Des plantes ornementales facilitent la pollinisation des autres espèces.

Certains arbres de la pépinière porte des fruits. Les plantes qui n’ont pas commencé à produire coutent trois moins chers que les plantes productives. Les supports se présentent sous plusieurs formes allant du recyclage aux innovations. Des pneus et des bidons récupérés entament une seconde vie en donnant de la vie au règne végétal.  Plusieurs types de supports accueillent les bourgeons des légumes. Des planches en plastiques peuvent permettre de produire de grandes quantités de plants de légumes.

On y dénombre des agrumes greffés, des manguiers, des papayers, des légumes,… les plants en âge de reproduction coutent 15 000 F CFA. Plusieurs supports accueillent les plantes : des sacs, des pots, des pneus, … S’étendant sur une superficie d’environ de cinquante mètre carré, le périmètre de pépinière est clôturé d’un empilement de brique géobéton.

L’ELEVAGE DE CANARDS A LA FERME LE GRENIER DU FUTUR

 La ferme agro-écologique de Toubab Dialaw.

Le charme de l’Autriche femelle qui dandine n’enlève rien au beau du parc des canards. On n’y dénombre pas que de canards parce que le passage des étudiants du CESTI, ce 30 novembre 2020, permet d’y observer des grues couronnées, des oies, ... Plusieurs espèces de canard s’y trouve : les canards de Rouen, les canards barbares,

Ce qui attire de cet espace des pattes palmées réunit plusieurs espèces d’Afrique et d’Europe. Leur  croisement révèlera les beautés du métissage. Les canards sont des oiseaux aquatiques. Leur espace est l’une des parties les plus humides de la ferme à la luxuriance édénique. Les ébats folâtres de ce coin perdu du paradis se conjuguent avec les caquètements des canards/ les cris des oies sont rauques alors que les petites pattes palmées ont un cri strident. Leurs plumages d’une diversité singulière ne peuvent s’observer nulle part ailleurs. Leurs becs offrent plusieurs formes et plusieurs couleurs.

Une construction sur un mètre de hauteur sert de fondation qui accueille le grillage qui borde le parc des canard.. L’enceinte du parc comprend un bassin d’eau verdâtre ou s’abreuvent les  oiseaux. Deux niches aménagées du parc attendent les pontes. L’une niche construite en dur à la forme d’une case. Les autres niches ont la forme d’un parallélépipède ayant comme volume le quart d’un mètre cube. Ces oiseaux contribuent par leurs fientes à la production d’engrais verts pour les végétaux. Le sol boueux de cet espace est d’une noirceur qui contraste avec le vert de l’eau du bassin qui s’est enrichie d’une forte colonie d’algues. Il se peut que la présence des algues renforce la valeur nutritive de l’eau. Contrairement au poulailler, on y voit ni mangeoire ni abreuvoir.

De l’entrée de la ferme, il faut prolonger la voie qui borde l’espace des pépinières avant de dépasser à droite la case des pigeons pour se retrouver en face de la case des autruches. Le périmètre des canards se trouvent au centre entre l’enclot des vaches des Alpes et celui des mouton de race. Une buche au début du bassin d’eau permet de collecte les fientes des canards qui s’y perchent. L’attraction de cet espace de la ferme, est le couple de grues couronnées. Leur plumage comporte des couleurs blanche, rouge, noir et jaune. Sa taille imposante se valeur du fait que les canards sont de petites tailles tandis que la rondeur des oies contraste avec leur sveltesse. L’emplacement du parc soumet les canards à la douceur de l’ombrage des plantes qui bordent sa clôture.

La richesse de ce parc montre une biodiversité qui s’est construite par le parcours du promoteur de la ferme. Il dut parcourir le monde pour une collecter des espèces renforce l’exotisme de la ferme Le Grenier du Futur. Si les jeunes écoliers des établissements français aiment visiter cette ferme, c’est parce qu’ils y vivent par les espèces qu’on y rencontre souvenir des espèces de volailles et de bovins de la France.

 

 

 

Les femmes transformatrices de produits halieutiques de Yenne

 L’agenda pour 30 novembre affiche la rencontre des femmes productrices de Touba Dialaw. Du quai de pêche de Yenne à Ditakh une diversité d’activités s’offre aux femmes. Vendeuses ou gérantes de gargote s’activent autour des produits halieutiques. Leurs activités alimentent les marchés de Rufisque et de Niamnadio. Toubaw Dialaw est à la limite Sud de la région du Cap Vert. Il est desservi par la ligne 228 de Dakar Dem Dikk.  «  Je suis venu à l’aube par le bus DDD » affirme Siré Diakhaté, un ancien émigré reconverti dans le commerce de poisson séché et frais. Il était à que quelques encablures de Mariétou Sène qui vivait à Geule Tapée mais depuis deux ans, elle s’est implantée à Yenne où elle gagne sa vie en enlevant les écailles des poissons.

«  Les prix que paient mes client dépendent de la taille des poissons. Pour les gros poissons, ils peuvent payer, en fonction du service, de 200 à 1000 F CFA. » Affirme Mariétou Sène qui offre ses services aux clients des acheteurs des produits du quai de Yenne. A l‘entrée du Quai une barrière impose un halte qui permet au collecteur des taxes de faire payer au véhicule leur stationnement. A gauche, en allant vers le quai, un bâtiment en étage bleu abrite le siège du Projet Emergence Pêche Et Agriculture durable. Le bâtiment est financé par la coopération italienne. Il comprend une unité de fabrique de glace au-dessus duquel  quatre ventilateurs apportent l’air frais au moteur de l’usine.  C’est par une pente douce qu’on atteint le bâtiment du quai où on dénombre 47 vieux réfrigérateurs qui servent au conditionnement des poissons.

La commune de Yenne est la limite Sud de la région du Cap Vert. Peuplées par des lébous, cette localité est un point qui forme un arc avec la pointe du presqu’il de Dakar. Du haut d’un étage, la nuit, on voit comment la lumière des lampadaires trace un arc à partir de Toubab Dialaw. Les plages de cette bourgade n’ont plus le reflet de leur beauté d’antan. Entre le bleu de l’océan et le marron de la terre s’intercale le blanc des mousses des vagues qui échouent sur la terre. Les colonies des végétaux tapissaient la place selon un ordre qui a disparu de nos jours. Les plantes rampantes sont les derniers peuplements végétaux avant la rive, on y rencontre des colonies de pommiers de Sodome et des cactus aux fruits recouverts d’épines. Ce beau spectacle se substitue de falaises abruptes, une signature de l’érosion des cotes qui s’explique par les conséquences des changements climatiques.

Sur le talus qui borde la plage, les pirogues alignées témoignent de l’inactivité des pécheurs. Des pirogues colorées aux couleurs du drapeau du Sénégal, immatriculée parfois. Chaque pirogue doit renouveler annuellement sa licence en payant 15 000 F CFA. Aminata Ciss est l’une des deux sœurs qui assistent Abibatou Ciss, une nièce du maire, qui est une vendeuse au quai. « Nous travaillons et faisons des activités de solidarité à travers une tontine qui permet d’épargner 1000 à 2000 F CFA par jour. » La mutualisation leur permet d’épargner des moyens financiers qui financent leur projet à hauteur de 250000 F CFA.  Le quai est dirrigé par un homme mais les femmes se réfèrent à un  relais communautaire qui collecte les taxe communale: un montant de 100 F à régulariser par jour d’activité. Parfois, c’est l’inactivité parce que les produits manquent avec les bateaux qui rendent les prises plus faibles. Elles dépensent plus de 2000 dans l’achat de la glace pour le conditionnement de leur produit.

Les ventes journalières d’une vendeuse peut atteindre 500000 F CFA avec une marge bénéficiaire qui se situe entre 10 et 20%. Autour du quai de pêche se développent des activités connexes liées à l’alimentation. On peut payer du poisson et qu’il passe par une chaîne de valeur; et en une trentaine de minutes, vous l’avez bien frit sur une assiette bien frit avec un accompagnement faite d’une marinade d’oignons  épicée. Les cestiens en ont raffolé. Après l’étape qui a permis de rencontrer les femmes transformatrices du deuxième quai de débarquement de Yenne.  Les femmes lebous jouent un rôle fondamental dans la pêche. «Si nous avons un droit de préemption pour l’achat des prises, c’est parce que nous assurons le préfinancement des activités des pêcheurs» déclare Fatou Faye.

Fatou Faye pratique cette activité depuis six ans. A ses débuts, elle portait le poisson pour charger les camions des mareyeurs. Les maigres ressources qu’elle gagnait permirent de faire des économies et de nourrir ses quatre bouts de bois de Dieu et sa maman. Elle épargnait une partie de ses ressources. Cette économie entretient ses affaires aujourd’hui. Ces temps qui courent, les femmes transformatrices observent des périodes de vaches maigres avec la maladie qui s’est manifestée en haute mer. Elle eut compte conséquence la rareté des sardinelles. Au moment où elle se prête à l’échange des pirogues débarquent avec des maigres prises pour lesquelles, il faudra débourser 20000 F CFA pour acquérir une bassine remplie de poissons à deux tiers de son volume.

La présidente de leur groupement confirme la situation difficile de la reprise post covid mais le groupement d’intérêt économique des femmes de Yenne Kao est très organisé pour appuyer l’autonomisation économique de ses membres. Sagar Seck explique leur modalité d’organisation : «  pour faciliter la gestion de notre organisation, nous travaillons avec des groupe de dix femmes. L’ensemble des femmes du groupement se répartissent dans plus d’une dizaine de petits groupes ce qui permet d’éviter les conflits et de favoriser la solidarité entre nos membres.» Au moment où elles s’attendent à la relance des activités, voilà qu’une maladie s’attaque singulièrement à la communauté des pêcheurs mais elle s’adapte par la diversification de leurs activités. Certaines femmes vendent des fruits, d’autres des beignets et du café Touba, de l’eau.

Plusieurs difficultés sont pointés du doigt par les femmes mais elles sont point des fatalistes parce ce qu’elles développent des activités qui témoignent de leur résilience.

JOE BIDEN : UN DESTIN LIE A LA COMMUNAUTE AFRICAINE-AMERICAINE


 Le Général Lloyd Austin pressenti pour le secrétariat à la défense

Depuis ce 7 novembre 2020, la presse américaine s’accorde à attendre la nomination du Général 4 étoiles Lloyd Austin, un retraité, au poste de Secrétaire à la Défense. Pour devenir le premier Afro-Américain à la tête du Pentagone. Si l’annonce confirme la nomination  ce mardi, ce serait pour la première qu’un afro-africain accède à ce niveau de responsabilité. En effet, après sa désignation, il faudra attendre que le Congrès américain confirme un civil à la tête de l’armée.

RENTREE SCOLAIRE 2020 A YENNE

 Remise des fournitures par la commune

A l’entrée de l’hôtel communautaire de Yenne s’empilent des cartons de fournitures scolaires. Une réunion entre les directeurs d’écoles primaires et autres acteurs de la vie scolaire se tient dans la salle de conférence ce 4 novembre 2020. C’est une rentrée spéciale marquée par le contexte de covid qui obligea les collectivités territoriales à se mobiliser pour rentrer progressive. Juste avant la cérémonie qui devait préparer la remise symbolique des fournitures scolaire, le maire a reçu les étudiants. Ils s’activent dans la promotion de l’excellence. Après les propos introductifs du maire qui a rappelé le processus inclusif d’acquisition des fournitures, l’honorable député Adama Kadam dit, en parlant de Mamadou Ndione, le Président de la commission Education, «  je tiens à témoigner sur lui parce qu’il aime le travail qu’on lui a confié.» Parlant des efforts du maire, le président de la commission justifiera son engagement par la facilitation que ce dernier lui apporte pour satisfaire les requêtes qu’il lui adresse.  En ce sens, il avance : « quand je rencontre mes homologues dans les CRD ou CDD, ils s’étonnent des résultats que nous réalisons ; Il arrive que le maire finance nos requêtes de sa poche. »  

Mais ça n’a pas suffi pour que les participants se contentent de la subvention du jour. Ils ont encore, par tour de rôle, formulés de nouvelles demandes. Ils sont en droit de réclamer plus d’appui par ce que ces « soldats du savoir » ont fait d’excellents résultats d’après le témoignage de l’honorable député. L’intendant n’a pas hésité à rattaché les performances scolaires des élèves aux efforts du maire qui gouvernent la cité depuis 19 ans.

Plusieurs catégories d’acteurs ont participé à la rencontre, y compris les étudiants de licence 2 en journalisme du CESTI qui devaient s’entretenir avec le premier magistrat de la ville. Ils séjournent dans sa commune depuis quatre jours. C’est pour faire des recoupements, ils avaient besoin d’entendre une voix autorisée qui les éclairerait sur les données collectées concernant les litiges fonciers. Cette fois-ci, ils semblent avoir tapé à la bonne porte.  Les autres participants à la rencontre sont des directeurs d’écoles, des responsables de structures du préscolaires, le responsable de la coordination des enseignants de la commune, une député, des conseillers municipaux, des notables, … Cette rencontre permit d’apprendre de la gouvernance de la commune. L’inclusion des parties prenantes s’y manifeste au grand jour. C’est tout le contraire de ce qui est collectées comme information.

 Les fournitures se composent, par unité, d’un lot de 5400 cahiers de 100, 48 et 32 pages. Il s’y ajoute 300 boites de craies blanches et de 200 boites de craies de couleur, des boites de crayons de couleurs, environ 15 000 stylos et des cahiers double ligne. La réforme qui permit au fonctionnaire d’être des élus locaux et de briquer la gestion de la destinée de leur communauté a permis aux dix localités de la communes de Yenne  de bénéficier d’une ou de plusieurs structures d’enseignement. La position du maire, en tant que vice-président du département de Rufisque profite à sa commune. Le collège accueillera une cantine scolaire qui fournira 1000 repas à 100  F CFA le repas  aux bénéficiaires. Derrière l’édifice de l’hôtel communautaire, une bibliothèque communautaire est en construction métallique et elle attend un conteneur de livre devant venir de la Suisse.

A l’unisson les témoignages et les remerciements ont pointillés les différentes prises de paroles. Et le maire de leur lancer dans sa dernière prise de parole : «  nous savons que malgré les efforts consenties, il reste des attentes à satisfaire ». Auparavant, il rappelé comment il s’appuie sur la coopération décentralisée et les partenariats publics privés pour satisfaire les requêtes de ses administrés.

 

 

AUTONOMISATION ECONOMIQUE DES FEMMES DE YENNE

 Une mutuelle d’épargne de crédit mise en place depuis 2004

Le maire de Yenne, Monsieur Gordui Ciss renseigne, à l’occasion d’une interview qu’il a accordée aux étudiants du CESTI ce 04 novembre 2020, sur l’existence d’une Mutuelle d’Epargne et de Crédit qui accompagne l’accès au crédit des femmes. La rencontre est tenue dans la salle de conférence de l’hôtel communautaire en présence de plusieurs de ses collaborateurs. Une pirogue, un filet et un camion frigorifique sont financés au profit des femmes qui le fructifie et dépose leur gain à la mutuelle chaque vendredi. La MEC créée en 2004 avec un fonds de 500000 F CFA affiche, actuellement, un bilan de prêt de d’un milliard. La MEC se localise dont un bloc qui abrite l’hôtel et la bibliothèque communautaires.

LA FERME AGROECOLOGIQUE DES 4 CHEMINS

 En 4 ans, 4 ha à haut rendement agricole aménagée

Ce 02 décembre 2020, la visite organisée à la ferme agro-écologique des 4 chemins est guidée par Rahim Ba, le paysan. Il expliqua, au centre d’un cercle divisé par une croix que les quatre chemins symbolisent l’éducation, la santé, l’environnement et le développement durable. Sur 4 ha se développent plusieurs légumes, plantes domestiques et forestières, des volailles,… On y découvre un citronnier caviar dont le kg s’échange à 50.000 F CFA. En quatre ans, le projet permet à 104 femmes d’accéder à une activité descente dont les ventes annuelles en produits horticoles atteignent plus d’une tonne. La différence entre la quantité produite et la quantité vendue est consommée par les productrices de la ferme.

L’aménagement du site comprend une compostière, des bâtiments, des installations spéciales de production de pépinières,  des surfaces de production de semence,…. Il faut deux ans pour produire des semences d’ognon.  Le promoteur du projet à créer un espace botanique peuplé par les arbres fruitiers des forêts de la Casamance. Un poirier y a produit l’année passée 2 kg. Ses encours promettent une plus grande récolte cette année.

La clôture en matériau à basse consommation énergétique. Les bâtiments sont construits en géobéton. Les toits en paille aussi !  Un système de goutte alimente les différentes spéculations pour la production des légumes. Les arbres fruitiers sont arrosés. Pour la pollinisation, des arbres géants qui séparent le périmètre semencier des autres espaces servent de haies vives. A l’angle Sud de la ferme se trouvent un bâtiment pour la conservation des semences mais elle sert également de salle d’études.

La ferme des quatre chemins ne permet pas seulement de lutter contre la pauvreté des jeunes et des femmes. Elle contribue à l’amélioration de la santé des populations parce que les récolte de légumes et la disponibilité des plantes médicinales contribue à lutter contre les carences alimentaires. Le never die occupe une place importante alors nous savons que cette place est très riche en psoralène. L’ambition de Rahim Ba est de réaliser une diversification qui vise à servir le plat national avec 100% des produits de la ferme donc il souhaite mettre en place un bassin aquacole pour la production de produits halieutiques.

En annexe, un périmètre  de 2 ha dédié aux femmes les occupe par la production horticole. Navet, ognons, papaye et citron sont, entre autres, les spéculations produites par les 104 femmes encadrées par le projet. Leur approche valorise les savoirs culturaux endogènes. En Afrique, les femmes et les jeunes jouent un rôle important dans la production agricole. Le centre accueille des étudiants de plusieurs universités du Sénégal et des pays occidentaux dans le cadre de leur mémoire de master. Actuellement plusieurs planches attendent leurs semis alors que les pépinières commencent à atteindre leur maturation.

LE POSTE DE SANTE DE YENNE

Les infrastructures

Ce  01 décembre 2020, l’agenda du séjour rural impose un tour à la case de santé de Yenne qui se trouve, en face, d’un espace qui attend un aménagement vert. A droite quand on fait face au dispensaire se trouve le collège d’enseignement moyen du village. Le maire du commun est Gorgui Ciss certains élèves journalistes furent ses étudiants au département de géographie de l’UCAD. Entre le CEM et le dispensaire passe la route qui mène à Dakar. Un arrêt bus de la ligne 228 est à côté du kiosque orange-noir du système de transfert Orange-Money. Il fallait traverser la route avant de franchir le portail du district de santé.

Cette structure enregistre en moyenne 30 accouchements par mois. La problématique de la santé maternelle est au cœur des offres de soins. Plusieurs femmes portent dans leurs mains des bébés bien enveloppés en attente de leur tour pour la consultation. Les bébés passeront par la pesée.  Puis ce serait des consultations qui peuvent se solder par la délivrance d’une ordonnance. L’espace de la structure sanitaire se compose de trois édifices et un puits fréquenté par les femmes pour satisfaire leur besoin en eau. La commune de Yenne vit un stress hydrique sévère. Le paysage accidenté avec ses collines et cuvettes qui emprisonnent des plateaux ne facilitent l’extension de l’adduction d’eau du réseau d’eaux.

On accède au bâtiment principal en passant par une voie qui donne à droite la pharmacie et le logement du chef de poste. Juste derrière le bâtiment principal se trouve la maternité Elisabeth Diouf, l’ex première dame du Sénégal, sous la présidence de Abdou Diouf. La localité est dirigée par un maire socialiste. Entre les deux bâtiments se trouve un puits hydraulique. La pharmacie était ouverte à notre arrivée. Elle est mitoyenne à un magasin fermé. La peinture vert-blanc rappelle les couleurs de la santé mais la grande croix sur le mur est rouge. Une véranda, une salle de garde, une salle de consultation, une salle d’accueil et un bureau constituent les espaces du bâtiment principal.

La maternité donne l’allure d’un espace dont les accès rappellent la lettre T. On y entre par un vaste couloir qui s’étale sur le long de la largeur du bâtiment et un milieu un couloir partage en deux compartiments égaux la surface bâtie. Plusieurs chambres ayant trois à quatre lits se dressent face à face. Leurs fenêtres s’ouvrent sur les façades latérales du bâtiment. La structure dispose d’une ambulance pour évacuer les cas grave. Un effectif de 18 agents de la santé gèrent l’établissement. On y dénombre  des infirmières, des sages-femmes, des agents de santé communautaire, des matrones et du personnel d’appui. 

COVID 19 ET LA SAGESSE ISLAMIQUE PRODIGUEE PAR MUHAMMAD RASSOULOULAH

 Le sauveur de l’Humanité.

Il y a 15 mois depuis qu’un virus apparut à Wuhan avant de faire le tour monde. Aujourdui, la comptabilité macabre affiche plus de 72 millions de cas positifs dont 62,5 %  sont guéris. Sa létalité  a fait plus de un millions cinq cents mille morts. Depuis que l’hiver s’annonce la deuxième vague s’est installée. Au Sénégal, l’hémicycle des députés est frappé : un mort et des cas positifs. L’actuel ministre de l’intérieur, Félix Antoine Diome, a signé, au début du week end, un arrêté pour gérer la situation assimilable à une deuxième vague. Ce sont les pays Inde, Brésil, la Russie et la France qui suivent les Etats Unis, un pays qui enregistre plus de 15 millions de cas positifs et près de 300 mille décès. Depuis le début de la pandémie, le Sénégal a enregistré 16893 cas positifs et 345 décès. Ce 12 décembre 2020, le communiqué de presse N°2856 présente  les résultats des examens virologiques ci-après : sur 1238 tests réalisés, 104  sont revenus positifs dont 62 issus de la transmission communautaire. Il y a 15 siècles, l’homme auquel se réfère tout musulman a enseigné comment faire face à une pandémie.

Le 17 mars 2020, Graig Considine donne son opinion sur la question sur l’efficacité de la prière contre la pandémie en empruntant sa réponse à la meilleure créature, Muhammad r. Il vit le jour il y a 1451 ans dans le désert d’Arabie. L’homme que Newsweek présente la clairvoyance parle à tous les peuples du monde pour s’arracher des griffes d’un être infinitésimal, le coronavirus, qui sévit par la morbidité et la mortalité. Les mesures d’hygiène et de quarantaines restent les règles d’or. Cet avis des spécialistes à un phénomène tout nouveau, comme la Covid 19, n’a rien d’actualité parce qu’il s’agit d’une recommandation qui remonte à la période de la révélation de l’Islam. Il est clair que la prière est, pour le musulman, une requête de soins qui n’exclut pas le traitement médical.

Il rappelle les sages propos du prophète sur le khadith : « si vous entendez une flambée de peste dans un pays, n’y entrez pas, mais si la peste éclate dans un endroit pendant que vous y êtes, ne quittez cet endroit ». Cette sagesse suffisait à contenir la COVID 19 dans ces principaux foyers. Le 8 décembre, Wuhan commençait à se révéler comme l’épicentre d’une épidémie qui deviendra vite une pandémie. Le rapatriement des étrangers de la région de Hubei vers le pays d’origines se révèle de conséquences incalculables pour plusieurs. Aujourd’hui, deux semaines après l’article publié par Newsweek, l’Italie dépasse les huit mille morts. Le bilan macabre explose avec 500 mille personnes contaminées et 22 mille morts. La France compte 40 mille nouveaux cas.

L’humanité est au creux de la vague mais l’espoir est permis ! Bravo à Didier Raoult, la couronne du coronavirus te revient : vous êtes un prince parmi les savants. Vous méritez plus qu’un prix Nobel. Il est possible d’imaginer qu’il a lu Albert Camus. Il sait parer au plus pressé. Il fut littéraire. On ne nait pas scientifique, on le devient. Ses brillants succès se révèlent  comme  une insulte à tous ceux qui cherchent pour ne rien trouver. Des bords de l’Atlantiques aux abords du Pacifique, sa vie, sur les côtes méditerranéennes,  s’accomplit sur le vieux port de Marseille, à travers, un prisme  sensible à la souffrance humaine. Le prophylaxie que propose le médecin-chercheur rassure et charrie l’espoir. Il est né dans un pays musulman au Sénégal.

L’islam est une religion de la pureté. Quand le Saint Coran rapporte l’histoire de Maryam, la femme élue d’une élévation qui lui accorde une suprématie au-dessus de toutes les femmes de l’Univers. Un musulman pratiquant se lave au moins les mains cinq fois par jour. C’est le sens de la sagesse qui rappelle « la propreté fait partie de la foi ». Une autre sagesse renchérit : « lavez-vous les mains après votre réveil, vous ne savez pas où vos mains se sont baladés pendant votre sommeil ». Ces dans les mêmes proportions que le Messager confie que « les bienfaits de la nourriture résident dans le lavage des mains avant et après avoir mangé »

Les maladies sont à traiter ainsi donne Muhammad l’injonction : «  faites usage d’un traitement médical ». C’est le sage conseil qu’il prodigue a tout malade parce qu’il soutient que «  Dieu n’a pas fait de maladie sans en nommer un remède, à l’exception d’une maladie - la vieillesse ». Les enseignements des khadith attestent que la foi n’exclut pas la science qui est la source de la religion. L’auteur de The Humanity of Muhammad : A Christian Viev rappelle la réponse de Muhammad à un fataliste qui répondu à l’appel de la prière en laissant la corde de son chameau, selon des propos rapporté par Tirmidi. Le Messager l’invita d’observer d’abord les mesures de précaution avant de placer sa confiance en Allah.

Le 11 septembre 2020, RFI a annoncé, dans sa rubrique Afrique, un élément dont le titre est : « Covid 19 : le Sénégal cité en exemple par une revue américaine.» En outre, pendant l’épopée de Didier Raoult, le Sénégal était cité parce que le médecin qui sait sauver des vies avec la chloroquine y est né. Sommes-nous en droit de nous demander si le mode vie de l’islam y est pour quelque chose dans les résultats du Sénégal ? Alors au rendez-vous du donner et du recevoir, le Sénégal participe par l’ingénierie sociale quand les autres se retrouvent vaincu avec leurs technologie !

Cheikh S. K. MBAYE

Environnement

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