mardi 26 janvier 2021

L’OCCUPATION DE LA FAÇADE ATLANTIQUE CONTRASTE AVEC LES PRATIQUES ECOLOGIQUES

Toubab Dialaw : des mesures d’atténuation aux changements climatique s’y observent.

Le regard d’un écologique peut être heurté par les constructions pied sur mer et sur les collines. Ce spectacle désolant peuple la façade Atlantique en abordant la petite côte de Bargny à Touba Dialaw. A partit de ce 29 Novembre 2020, l’hôtel Sobo Badé sert  à la 49e  promotion de pied à terre pour explorer Ndayane qui attend son port minéralier sur fond de contestation des environnementalistes et écologistes. Sur le balcon de chambre B2, la vue de l’océan s’offre à une dizaine de mètres.

L’architecture de l’hôtel valorise les matériaux à basse consommation énergétique. Les chambres sont électrifiées avec de l’énergie solaire. Des chambres rustiques qui n’utilisent ni climatiseurs ni réfrigérateurs montre des pratiques qui intègres les mesures d’atténuation par la réduction du bilan carbone du réceptifs.  Un peuplement diversifié d’espèces végétales sur lesquelles nichent des pigeons tandis que les papillons bitument sur les fleurs  blanches des bougainvilliers. La présence massive des pierres dans la décoration assure un microclimat qui adoucit la peau.

En vérité, la localité de Toubab Dialaw fait face à des difficultés d’accès à l’eau et à l’érosion des côtes. Il y a trente ans, Assane Ndoye, un jeune de localité rencontré à la plage montre avec des preuves à l’appui l’érosion des côtes.

« Il y a trente ans, les deux iles que vous voyez aujourd’hui était rattachées au continent. » Affirme notre interlocuteur qui a eu la chance de disposer d’une photo qui retrace le processus de l’érosion de la plage mitoyenne à Sabo Badé.

De nos, jour la plage est accessible pendant l’été mais à partir de l’hiver le talus est envahi par l’eau qui atteint les maisons qui sont en premier plan. L’eau atteint les murs de clôture de certains habitats et les entrainent à l’affaissement.

Cette situation atteint le puits de Diambalane qui donnait de l’eau douce à la localité. L’érosion des côtes fait disparaitre sur les côtes des plantes alimentaires et médicinales. C’est le cas des cactus. Auparavant entre les cactus et la rive s’étalait un tapis de plantes rampantes. A côté du puits de Diambalane, il existe une petite colonie du pommier de Sodome qui disparaitra avec l’affaissement du reste de la falaise. Cette plante est utilisée pour soulager les femmes en état de grosses. Il ressort des témoignages des populations que le cactus entrait dans les soins et l’alimentation.

Avancée de la mer et conséquences environnementales

 Avant entre la mer et les villages environnant il y avait des plantes rampantes et des cactus qui contribuaient à maitriser l’avancée de la mer. De nos jours, sur presque toute l’étendue de la petite cote, ces plantes  qui servaient de barrage n’existent plus du fait de l’avancée de la mer ou des propriétaires terriens pour y construire habitat, auberge ou hôtel.

Cette année par exemple l’avancée de la mer à Toubab Dialao a atteint des proportions inquiétantes. Selon, un notable trouvé sur les lieux explique qu’ « un tel niveau de la mer n’a pas été observé depuis au moins cinq ans. Elle se remarque surtout durant la saison des pluies et occasionnent de plus en plus de dégâts dans la zone ». C’est dire le phénomène de l’avancée de la mer pause énormément de problèmes dans ces environs.

Nous avons remarqué que de nombreux sites de logement, de restaurations ou de loisirs construisent en hauteur avec des devantures en mur pour endiguer le phénomène. C’est le cas devant le Bar-restaurant « Le thiébou-dieune ». Assane NDOYE, ami de la Gérante et habitué des lieux explique : « jusqu’au mois de septembre une bonne partie de notre restaurant était encore sous les eaux. Nous venons de finir la construction de ce mur de protection ». D’autres gérants ou propriétaires de maisons disposent des sacs de sable devant leurs loges. Seulement cette année la mer a tout ravagé.

Et le pire c’est qu’en de pareilles circonstances, les autorités ne viennent même pas s’enquérir de la situation des riverains ou très rarement.

De l’autre coté de Toubab Dialao, dans le village traditionnel, les mêmes causes produisent les mêmes effets. Ici, le talus reculé de 20 selon le vieux Bassirou CISSE notable dans ce village. L’autre conséquence de l’avancée de la mer est le fait que l’eau du puits de Mbeut n’était plus potable. Le même puits a été brisé à deux reprises par l’avancée de la mer. (photo)

Mame Mbodji Guaye, artiste-comédien souligne que les jeunes sont confrontés à de réels problèmes d’emploi. La mer ne nous nourrit plus comme avant, la pêche n’est plus rentable…

 

 


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Environnement

L’OCCUPATION DE LA FAÇADE ATLANTIQUE CONTRASTE AVEC LES PRATIQUES ECOLOGIQUES

Toubab Dialaw : des mesures d’atténuation aux changements climatique s’y observent. Le regard d’un écologique peut être heurté par les con...