Toubab Dialaw : des mesures d’atténuation aux changements climatique s’y observent.
Le
regard d’un écologique peut être heurté par les constructions pied sur mer et
sur les collines. Ce spectacle désolant peuple la façade Atlantique en abordant
la petite côte de Bargny à Touba Dialaw. A partit de ce 29 Novembre 2020,
l’hôtel Sobo Badé sert à la 49e promotion de pied à terre pour explorer
Ndayane qui attend son port minéralier sur fond de contestation des
environnementalistes et écologistes. Sur le balcon de chambre B2, la vue de
l’océan s’offre à une dizaine de mètres.
L’architecture de l’hôtel
valorise les matériaux à basse consommation énergétique. Les chambres sont
électrifiées avec de l’énergie solaire. Des chambres rustiques qui n’utilisent
ni climatiseurs ni réfrigérateurs montre des pratiques qui intègres les mesures
d’atténuation par la réduction du bilan carbone du réceptifs. Un peuplement diversifié d’espèces végétales
sur lesquelles nichent des pigeons tandis que les papillons bitument sur les
fleurs blanches des bougainvilliers. La
présence massive des pierres dans la décoration assure un microclimat qui
adoucit la peau.
En vérité, la localité de
Toubab Dialaw fait face à des difficultés d’accès à l’eau et à l’érosion des
côtes. Il y a trente ans, Assane Ndoye, un jeune de localité rencontré à la
plage montre avec des preuves à l’appui l’érosion des côtes.
« Il
y a trente ans, les deux iles que vous voyez aujourd’hui était rattachées au
continent. » Affirme notre interlocuteur qui a eu la chance de disposer
d’une photo qui retrace le processus de l’érosion de la plage mitoyenne à Sabo
Badé.
De nos, jour la plage est
accessible pendant l’été mais à partir de l’hiver le talus est envahi par l’eau
qui atteint les maisons qui sont en premier plan. L’eau atteint les murs de
clôture de certains habitats et les entrainent à l’affaissement.
Cette situation atteint
le puits de Diambalane qui donnait de l’eau douce à la localité. L’érosion des
côtes fait disparaitre sur les côtes des plantes alimentaires et médicinales.
C’est le cas des cactus. Auparavant entre les cactus et la rive s’étalait un
tapis de plantes rampantes. A côté du puits de Diambalane, il existe une petite
colonie du pommier de Sodome qui disparaitra avec l’affaissement du reste de la
falaise. Cette plante est utilisée pour soulager les femmes en état de grosses.
Il ressort des témoignages des populations que le cactus entrait dans les soins
et l’alimentation.
Avancée de
la mer et conséquences environnementales
Avant
entre la mer et les villages environnant il y avait des plantes rampantes et
des cactus qui contribuaient à maitriser l’avancée de la mer. De nos jours, sur
presque toute l’étendue de la petite cote, ces plantes qui servaient de barrage n’existent plus du
fait de l’avancée de la mer ou des propriétaires terriens pour y construire
habitat, auberge ou hôtel.
Cette année par exemple l’avancée de la mer à
Toubab Dialao a atteint des proportions inquiétantes. Selon, un notable trouvé
sur les lieux explique qu’ « un tel niveau de la mer n’a pas été observé depuis
au moins cinq ans. Elle se remarque surtout durant la saison des pluies et
occasionnent de plus en plus de dégâts dans la zone ». C’est dire le phénomène
de l’avancée de la mer pause énormément de problèmes dans ces environs.
Nous avons remarqué que de nombreux sites de
logement, de restaurations ou de loisirs construisent en hauteur avec des
devantures en mur pour endiguer le phénomène. C’est le cas devant le
Bar-restaurant « Le thiébou-dieune ». Assane NDOYE, ami de la Gérante et
habitué des lieux explique : « jusqu’au mois de septembre une bonne partie de
notre restaurant était encore sous les eaux. Nous venons de finir la
construction de ce mur de protection ». D’autres gérants ou propriétaires de
maisons disposent des sacs de sable devant leurs loges. Seulement cette année
la mer a tout ravagé.
Et le pire c’est qu’en de pareilles
circonstances, les autorités ne viennent même pas s’enquérir de la situation
des riverains ou très rarement.
De l’autre coté de Toubab Dialao, dans le
village traditionnel, les mêmes causes produisent les mêmes effets. Ici, le
talus reculé de 20 selon le vieux Bassirou CISSE notable dans ce village.
L’autre conséquence de l’avancée de la mer est le fait que l’eau du puits de
Mbeut n’était plus potable. Le même puits a été brisé à deux reprises par
l’avancée de la mer. (photo)
Mame Mbodji Guaye, artiste-comédien souligne
que les jeunes sont confrontés à de réels problèmes d’emploi. La mer ne nous
nourrit plus comme avant, la pêche n’est plus rentable…
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