mardi 26 janvier 2021

L’OCCUPATION DE LA FAÇADE ATLANTIQUE CONTRASTE AVEC LES PRATIQUES ECOLOGIQUES

Toubab Dialaw : des mesures d’atténuation aux changements climatique s’y observent.

Le regard d’un écologique peut être heurté par les constructions pied sur mer et sur les collines. Ce spectacle désolant peuple la façade Atlantique en abordant la petite côte de Bargny à Touba Dialaw. A partit de ce 29 Novembre 2020, l’hôtel Sobo Badé sert  à la 49e  promotion de pied à terre pour explorer Ndayane qui attend son port minéralier sur fond de contestation des environnementalistes et écologistes. Sur le balcon de chambre B2, la vue de l’océan s’offre à une dizaine de mètres.

L’architecture de l’hôtel valorise les matériaux à basse consommation énergétique. Les chambres sont électrifiées avec de l’énergie solaire. Des chambres rustiques qui n’utilisent ni climatiseurs ni réfrigérateurs montre des pratiques qui intègres les mesures d’atténuation par la réduction du bilan carbone du réceptifs.  Un peuplement diversifié d’espèces végétales sur lesquelles nichent des pigeons tandis que les papillons bitument sur les fleurs  blanches des bougainvilliers. La présence massive des pierres dans la décoration assure un microclimat qui adoucit la peau.

En vérité, la localité de Toubab Dialaw fait face à des difficultés d’accès à l’eau et à l’érosion des côtes. Il y a trente ans, Assane Ndoye, un jeune de localité rencontré à la plage montre avec des preuves à l’appui l’érosion des côtes.

« Il y a trente ans, les deux iles que vous voyez aujourd’hui était rattachées au continent. » Affirme notre interlocuteur qui a eu la chance de disposer d’une photo qui retrace le processus de l’érosion de la plage mitoyenne à Sabo Badé.

De nos, jour la plage est accessible pendant l’été mais à partir de l’hiver le talus est envahi par l’eau qui atteint les maisons qui sont en premier plan. L’eau atteint les murs de clôture de certains habitats et les entrainent à l’affaissement.

Cette situation atteint le puits de Diambalane qui donnait de l’eau douce à la localité. L’érosion des côtes fait disparaitre sur les côtes des plantes alimentaires et médicinales. C’est le cas des cactus. Auparavant entre les cactus et la rive s’étalait un tapis de plantes rampantes. A côté du puits de Diambalane, il existe une petite colonie du pommier de Sodome qui disparaitra avec l’affaissement du reste de la falaise. Cette plante est utilisée pour soulager les femmes en état de grosses. Il ressort des témoignages des populations que le cactus entrait dans les soins et l’alimentation.

Avancée de la mer et conséquences environnementales

 Avant entre la mer et les villages environnant il y avait des plantes rampantes et des cactus qui contribuaient à maitriser l’avancée de la mer. De nos jours, sur presque toute l’étendue de la petite cote, ces plantes  qui servaient de barrage n’existent plus du fait de l’avancée de la mer ou des propriétaires terriens pour y construire habitat, auberge ou hôtel.

Cette année par exemple l’avancée de la mer à Toubab Dialao a atteint des proportions inquiétantes. Selon, un notable trouvé sur les lieux explique qu’ « un tel niveau de la mer n’a pas été observé depuis au moins cinq ans. Elle se remarque surtout durant la saison des pluies et occasionnent de plus en plus de dégâts dans la zone ». C’est dire le phénomène de l’avancée de la mer pause énormément de problèmes dans ces environs.

Nous avons remarqué que de nombreux sites de logement, de restaurations ou de loisirs construisent en hauteur avec des devantures en mur pour endiguer le phénomène. C’est le cas devant le Bar-restaurant « Le thiébou-dieune ». Assane NDOYE, ami de la Gérante et habitué des lieux explique : « jusqu’au mois de septembre une bonne partie de notre restaurant était encore sous les eaux. Nous venons de finir la construction de ce mur de protection ». D’autres gérants ou propriétaires de maisons disposent des sacs de sable devant leurs loges. Seulement cette année la mer a tout ravagé.

Et le pire c’est qu’en de pareilles circonstances, les autorités ne viennent même pas s’enquérir de la situation des riverains ou très rarement.

De l’autre coté de Toubab Dialao, dans le village traditionnel, les mêmes causes produisent les mêmes effets. Ici, le talus reculé de 20 selon le vieux Bassirou CISSE notable dans ce village. L’autre conséquence de l’avancée de la mer est le fait que l’eau du puits de Mbeut n’était plus potable. Le même puits a été brisé à deux reprises par l’avancée de la mer. (photo)

Mame Mbodji Guaye, artiste-comédien souligne que les jeunes sont confrontés à de réels problèmes d’emploi. La mer ne nous nourrit plus comme avant, la pêche n’est plus rentable…

 

 


UNE AFRICANITE OUVERTE A LA COYENNETE MONDIALE

 Le roadtreep d’une malienne à Jérusalem.

Depuis ce 28 Février 2020, Gary Sokouana franchit une nouvelle étape avec son amie, une française nouvellement convertie à l’Islam. Son ami l’a surpris par une invitation à visiter le troisième lieu saint de l’Islam : Jérusalem. Ce hub de rencontre des religions reproduit , comme  Internet,  une réalité que seul l’espace virtuel illustre. Une semaine chargée d’émotion a permis à ses deux amis de vivre un approfondissement de leur humanité commune.

 Une église construite dès le Ve siècle est un pont entre le Moyen Age et les Temps Moderne. Sa forme orthogonale et ses gigantesques colonnades préparent à une idée qui atteint les cœurs : l’abside qui contient le Tombeau de la Vierge.  Repasser par où les lumières de l’humanité ont éclairé les consciences humaines électrise les cœurs. C’est ce que font les rues et les ruelles de Jérusalem et Bethlehem. Quand Gary Sokouano quittait l’aéroport international Blaise Diagne, elle ne pouvait se représentait qu’elle fera la prière du vendredi à la mosquée Al Aksa. Elle se représentait la surprise que réserve sa chère amie qui l’appelle affectueuse mon pied.

Pour des musulmanes qui débarquent un vendredi à Jérusalem, le premier réflexe est de ne pas rater la prière de vendredi. Gary et son amie n’ont pas manqué a sacrifier ce rituel. « Notre étape était de faire le mur de la lamentation. Au loin, Trop loin, j’avais l’impression d’entendre le Coran mais plus, j’avançais, je me rends compte c’était leur prière. Ce qui m’a frappé ; pour la première fois, je pouvais approcher la religion juive. Et du coup, je vois que les hommes et les femmes sont séparés. Chacun priait de son côté. Je me dis on a des points en commun. »  Après cette étape, le cap c’est sur le Dôme du Rocher de Al Aksa. Il faut s’y attendre à une frustration comme la police filtre l’entrée. En plus d’autres contrôles attendent quand l’habillement ou le teint fait douter sur la religion. Un interrogatoire sur la shahada et la sourate Fatiha sont les pages du passeport. Gary dut se trouver une jupe à mettre sur son pantalon. Après tout est entré dans l’ordre. Elle réussit a assisté à une prière qui dont la récompense est de 500 fois.

Sur les traces des « influenceurs de l’époque pour être sur le chemin de la vérité », selon la formule heureuse de l’aspirante Gary Sokouano, après le Dôme du Rocher, c’est l’étape du Saint Sépulcre. Ce lieu est considéré comme le lieu où le Issa r fut déposé, après sa crucifixication, avant sa résurrection. Gary raconte ces étapes avec beaucoup d’émotion qu’elle sait partager en ses termes : « Le mont des Oliviers, C’était magnifique aussi. Ça te donne une vue sur  tout Jérusalem.  En même temps, tu as tous ces cimetières qui sont les uns à côté des autres. Avec le cimetière des musulmans, le cimetière des chrétiens et le cimetière des juifs qui sont côtes à côtes. Le guide nous dit : « çà c’est le tombeau de Zaccaria

Elle poursuit son récit pour arriver au temps fort de ce parcours qui reste le moment « quand on descend dans le tombeau de Maryam r. Là je m’effondre, je pleurai, je pleure, je n’ai pas de mots, je pleure parce que je me dis cette grande dame qui est au paradis aujourd’hui, cette femme à qui on veut ressembler en tant que croyante. Il y avait d’autres personnes d’autres confessions à côté de moi qui pleuraient mais on pleurait tous parce qu’on connait la valeur de cette personne. Et on sait que Dieu l’a validé ! Et que nous encore, on est encore sommes sur terre en train de faire nos preuves. Pour elle, c’est fini ! Elle a gagné son épreuve. Elle est en paix au paradis.

 avant

Emotion. Larme. Lecture de livre. Je suis les ou les prophètes ont eu des révélations

Revisualisé les texte ; A al Aksa revisualise les texte. A Betlehem. Je un peu plus posée.

J’ai eu une frustration ma copine une banche convertie. Une prière égale 500 prières. Je m’achète un foulard, une jupe. Je vois deux planques. Chaque prière j’avais  je le remercie forme j’ai hate que Dieu m’ouvre toutes les fortes. C’était magnifique

L’Eglise Saint Suculpre. Le parcours de Jésus. Et on s’arrête. Est-ce que je suis aussi croyante. Je me pose plein de questions. Tout ce qui touche la religion me touche. Quand je les vois s’arrêter

Aux monts des Oliviers, vue sur tou Jérusalem. Les cimetières. Ça c’est la atombre Zaccaria. Proche des influenceurs de l’époque. La descente vers le tombeau de Maryam r on sait que Dieu l’a validé

Un nouveau souffle. Comme si Dieu disait Il sera toujours là. Est-ce que Dieu nous aime. Humainement ça me changerai. Recentrer le choses. Et replacer Dieu au centre de tout

 

FERMETUTURE DE LA BIBLIOTHEQUE UNIVERSITAIRE POUR CAUSE DE CORONAVIRUS

 La BU se vident de ses visiteurs 

Par Cheikh Sidil Khair MBAYE

Ce 17 mars 2020, la bibliothèque universitaire qui accueille,  en moyenne entre 6000 à 10000 étudiants par jour, n’enregistre même pas l’ombre d’un étudiants quand Monsieur Sall, un agent de sécurité, explique à Dr Nadjalta qui cherche à rendre un livre. «  C’est pour le retour des livre ?» lui lança le préposé à la sécurité. Elle répondu par l’affirmatif ! La première étape consiste à se laver les mains avec du gel hydro-alcoolisé d’une bouteille posé sur un charriot ayant deux étagères.

Dr Nadjalta officie, comme médecin au service de la pédiatrie, à l’Hôpital Albert Royer de Guédiawaye. Le visage pale. Elle semble être affligée par la fermeture de la BU. «  Je viens à la BU pour lire et me connecter. » confia-t-elle. Elle a décroché son parchemin depuis 2014 mais ça ne change rien à ses habitudes. Elle continue à bénéficier du renouvellement de son abonnement à 1000 F. « C’est calme et ça me permet d’accéder à plusieurs livres. Je fréquente la bibliothèque depuis plus de dix ans. » Elle est ce qu’on appelle un rat de bibliothèque. Elle rappelle qu’au «  début, il n’y avait pas Internet ni de journées continues. Puis avec les changements d’horaire, ils sont allé jusqu’à 22 heures avant qu’ils ne fixent l’heure de la fermeture à 19 heures ».  Cheikh Mbacké, étudiant en deuxième année de lettre, est venu pour rendre un livre qui intéressera tout journaliste : l’art de trouver le mot juste. En effet, «  tout retard expose à une pénalité journalière de 500 F » explique-t-il ! Après avoir rendu livre, il se prépare à regagner son village jusqu’à nouvelle ordre. Mariam Diallo, étudiante en Licence 3 arabe, ne fréquente pas la BU.  Dr Nadjalta est  une tchadienne qui a fait toutes ses études de médecine à l’Université Cheikh Anta Diop. Elle est attristée par la fermeture.

Mahamadou Baldé, étudiant en Master 2  soutient que la fermeture de la BU « est  préoccupation pour les étudiants. C’est handicap pour le bon fonctionnement de nos recherches. Je fréquente la BU tous les jours sauf le dimanche. J’y viens aussi pour la connexion.»  il renchérit «  les ouvrages et l’assistance des agents sont nécessaires à la bonne conduite de nos recherches. Il y a aussi une bibliothèque numérique mais elle ne répertorie pas tous les ouvrages. Cette fermeture de la BU peut impacter sur les rapports du premier semestre des étudiants de master 1.» Il  trouve que cette situation peut engendrer des conséquences fâcheuses.

Les deux voies qui mènent, de l’entrée par la corniche, à la bibliothèque Universitaire de l’Université Cheikh Anta Diop, sont nettement dégagées.  Aucun autre boulevard de Dakar, en dehors des voies qui bornent la place de l’indépendance et des autoroutes, n’est aussi dégagé. Il faut passer par le rondpoint qui reçoit les quatre voies qui desservent les espaces spécifiques du temple du savoir comme une croix étalée qui délimite les facultés des sciences juridiques, des sciences, de la médecine et des lettres. En imaginant le plan avec la bibliothèque comme cul de sac, c’est comme si l’aménagement de l’Université offre le spectacle de la Vitruve qui s’étale sur une croix : les quatre facultés étant les membres, le boulevard le tronc et la bibliothèque la  tête. Que de symboles apparaissent en laissant son imagination explorer l’aménagement de cet espace en considérant l’IFAN et la faculté de médecine comme base, la bibliothèque apparait comme le sommet d’une pyramide.

De la corniche, c’est à la diagonale que se positionnent le rectorat et le bloc administratif et pédagogique de la faculté des lettres. Par rapport aux deux voies, des symétries s’offrent, deux à deux, entre les facultés de droit et de médecine ainsi entre les facultés des lettres et des sciences. La BU est l’axe symétrique entre l’école des bibliothécaires et le jardin botanique. De loin, la bibliothèque universitaire offre une vue de façade qui laissent superposée des bandes successives, du bas vers le haut, noire, marron et bleue que surplombe, au-dessus, une surface verticale blanche. La bande noire résulte  d’un phénomène luminescent parce que de près c’est la partie la plus éclairée qui apparaissait noire de loin : le hall d’entrée.

L’accès de la BU est un couloir bordé par des pieux géants dont la plateforme supérieure porte une gigantesque pirogue bleue. Le hall et ses pieux sont de couleur marron, la couleur du cœur.  C’est comme si on insinue aux étudiants. Après avoir franchie, le premier mur vitré. Il est possible de lire sur le second les consignes : la bibliothèque universitaire est fermée. Du fait des mesures connexes à la prévention contre le coronavirus, la létalité du couloir de la mort à envahi tous l’espace universitaire. A l’intérieur, seul Monsieur Sall assure le service minimum. Il peut permettre aux abonnés scrupuleux de rendre leur livre dans les délais.

Amadou Lamine Ly travaille depuis cinq ans à la bibliothèque universitaire. Cette situation est inédite. Il ne se rappelle pas avoir vécu une situation similaire depuis qu’il est en service. La mesure d’arrêt des services se justifie, selon lui, par la nécessité d’appliquer les mesures étatiques. Face aux contraintes actuelles, il préconise des solutions : «  les étudiants peuvent aller vers la bibliothèque numérique où nous avons publié beaucoup de mémoires et des thèses. En outre, il y a que la consultation des données de l’Agence Nationale des Statistiques est possible à partir de notre plateforme.» il expliquera des deux modes d’inscription. Il existe deux salles de référence qui se situent au niveau du deuxième étage dont l’accès est réservé aux étudiants de Master II, aux doctorants et aux chercheurs. L’inscription pour ces services coûte 10000 F ou 15 000 F. Pour les autres étudiants des niveaux inférieurs l’inscription annuelle renouvelable est de 1000 F.

 

 

LE « BUSINESS ETUDIANT » DANS LE COULOIR DE LA MORT

 Les étudiants arrondissent leur budget limité par des prestations de service

Des prestations de services assurées par des étudiants pour des étudiants dans le couloir de la mort, c’est ce que les professionnels de ce métier appellent le « Business Etudiant ».

Le couloir de la mort arpenté, ce 09 mars 2020, laisse observer des germes de vie. Cette étendue noire constituée d’un tapis de goudron s’étale symétriquement entre le campus social et un alignement de barres qui débutent de la librairie au principal croisement de l’université. La rue morte est pourtant la rue la plus animé de l’université. Auparavant cette rue abritait des librairies parterre et quelques kiosques qui ont été déguerpis.

Aujourd’hui, le nouveau décor pittoresque s’agrémente d’un alignement de lampadaire solaire de marque française. Au milieu de cette rue qui ne se dépeuple jamais, face aux portails de l’école des vétérinaires et du campus social, s’activent des jeunes rabatteurs qui appellent des clients. Galass, un étudiant en 3 années de russe, habillé en rouge noir comme s’il vivait sans fin les noces de saint-valentin, pratique depuis deux ans cette activité d’assistance pour l’inscription en ligne et ses services dérivés. Assis sur un bloc rectangulaire de ciment, il a à sa gauche deux étudiantes qui attendent son assistance pour boucler leur inscription en ligne.

Ils voient en tout passant un client. Ils peuvent agiter des photos ou te dire « inscription en ligne». En abordant le couloir de la mort par l’avenue Cheikh Anta Diop, sur le mur à l’angle, la mention défense d’uriner est visible. Mais avec un peu d’attention, l’humidité du sol sous la mention témoigne du passage récent d’un téméraire qui s’est soulagé sur les lieux. De là, on dépasse à droite des arbres, en file indienne, couplé chacun d’un poteau surplombé par une plaque qui indique le nom de celui qui l’a planté. Le troisième arbre est planté par l’actuel recteur de l’Université Cheikh Anta Diop. Juste après 11 heures, on dépasse à droite, juste avant la porte de l’institut des langues appliquées, un enfant écoulant ses sachets d’eau à 50 F CFA. Il est l’un des rares vendeurs sur le couloir.

Le petits business repose sur des équipements légers. Au total, il s’agit d’un appareil photographie numérique et une imprimante interconnectée à un lecteur de carte numérique. Ils sont ingénieux. Ils se contentent de leur smartphone pour te faire boucler vote inscription en ligne. En vérité, l’université accueille beaucoup d’analphabète de la société de l’information. Des personnes qui n’ont jamais flirté avec l’ordinateur après, un parcours de 14 ans au moins à l’école élémentaire, puis le collège et le lycée. Sous d’autres cieux, dès le jardin d’enfant on devient des as de l’informatique. Au Sénégal on peut arriver aux études universitaires sans que l’internet nous dit rien en dehors de ses usages à travers les réseaux sociaux. Quel casse-tête représente les téléprocédures pour les analphabètes du numérique. Des étudiants ont pu identifier cette niche d’opportunités.

L’essentiel de leurs activités qu’ils appellent «  business étudiant » s’articule autour de la vente des formulaires, l’inscription en ligne et la photographie. Le long du couloir de la mort des dazibaos peuplent les murs. Les amicales s’y affirment comme pour dire aux étudiants d’autres contrées : «  nous aussi, nous sommes là ». A la droite, en remontant le couloir qui mène au « mouroir de Dakar », une expression d’un professeur de philosophie qui argumentait sur les misères de la vie estudiantine à l’UCAD (). Pour se tirer des affres de cette vie sans pitié, certains étudiants pratique depuis  des années une activité qu’ils considèrent comme une affaire pour étudiant. De l’autre côté du mur, il y a d’autres étudiants qui y officient comme coiffeurs.  Le défilé sur le couloir de la mort n’offre guère le spectacle d’un marché animé ou les paniers se tiennent dans les mains. Les sacs sont souvent sur le dos des garçons. Les filles ont leur sac entre la main et le flanc comme si elle  y gardait des biens très précieux. Il parait qu’on ne doit jamais jeter un regard indiscret dans le sac à main d’une femme. Par contre, certaines filles adorent les sacs à dos. Le coronavirus laisse indifférents la population estudiantine. On ne les voit pas avec des masques. Les vendeurs du couloir de la mort auraient pu trouver un nouveau business parce que les inscriptions et la vente des formulaires tirent à leur fin avec l’arrêt prochain des inscriptions. Ces prestataires saisonniers font aussi dans le conseil. Galass dira à ses clientes après le succès de leur inscription : «  saviez-vous le reste de la procédure à suivre ? » Avant de continuer par des explications : «  vous avez à viser votre formulaire au service médical à côté du terrain de football du campus social. » Fatou Guèye soutient qu’elle connait les lieux. Comme s’il voulait qu’il passe encore un peu de temps avec lui. Il ajouta : «  vous irez à l’affichage de la faculté des lettres pour vérifier si vous avez vos dossier au complet.

Là, il m’est venu l’idée de le provoquer ; le dictaphone encore en main parce que je ne l’ai pas encore rangé ; je lui lança  : « j’ai oublié de te poser la question de savoir pourquoi tu es habillé en rouge noir ». Il se montra évasif. Mais la copine de Fatou Guèye, très taquine, lui dit : «  il veut savoir est ce que tu vis toujours le saint-valentin ». Du coup, son visage s’illumine sous l’effet de l’éclat d’un rire. Fatou Guèye a préféré renseigner sa fiche et elle fit une erreur, elle était obligée de débourser à nouveau le prix à payer pour l’acquisition d’un nouveau formulaire. Son amie, celle que j’ai interviewée, n’a pas accepté de décliner son nom. Elle est en Licence 3 mais elle a opté de solliciter le service des étudiants chaque année pour ses inscription mais quand elle paya sa fiche, aussitôt demanda-t-elle à Galass de la renseigner pour elle. Moment opportun pour échanger avec elle : « Je suis en Licence trois mais je préfère leur confier mon inscription en ligne », confia-t-elle. Et pourtant, elle ne manque de compétences dans les usages des TIC.

 Aujourd’hui, l’opération de nettoyage rivalise avec la présence des occupants habituels du couloir. A 11 heures on sentait, malgré qu’il vente un vent frais, les chauds rayons du soleil qui se meut comme d’habitude vers les zéniths. Avec des pelles, des râteaux, des brouettes, des balaies ; des femmes et des hommes arrivèrent presque à bout de la corvée journalière. Aux abords de la rue, des amas de pierres et des ordures enveloppées dans un tissu gazeux blanc rompaient à la monotonie habituelle des lieux. Ils sont presque arrivés au croisement du couloir de la mort avec l’avenue Cheikh Anta Diop qui ne permet plus d’entrer à l’UCAD par ses deux sens à partir de ce point. En remontant le couloir par ce croisement, des portails s’ouvrent à gauche. On peut en compter jusqu’à cinq : la première s’ouvre sur la librairie Claire Afrique, la seconde sur l’institut des langues appliquées, la troisième sur l’institut des sciences de la terre, la quatrième sur le CESTI et la cinquième sur VETO. A la sortie de CESTI, en face, un tuyau pété irrigue l’autre bordure, à droite de la route et couvre cette partie d’un épais tapis herbacé qui n’atteint pas les monticules.

A l’entrée de VETO, deux chaises de fortune, l’une sans revêtement, accueillent les candidats à la photographie. En effet, le business étudiant est une chaine de valeur allant du rabatteur à l’imprimeur en passant par le photographe. Les rabatteurs récoltent 40% sur les paiements des clients qu’ils mobilisent. Il y a une saisonnalité des activités parce la vente des formulaires et les inscriptions en ligne s’estompent avec la fermeture des inscriptions mais la demande en photographie est une activité qui se pérennisent : des photos minutes à 500 F CFA n’attirent pas que les étudiants. Pour faire des économies, des photos minutes à ce prix n’intéressent pas que les étudiants.

Cette rue singulière, qu’on appelle couloir de la mort, semble être la vitrine de la politique sociale de l’Etat pour les étudiants. A droite au-delà des murs, en partant de l’avenue Cheikh Anta Diop, plusieurs barres qui doivent servir à l’hébergement des étudiants sont en construction. Deux grues géantes surplombent les gros œuvres qui se constituent de dalles et de poteaux coulées. Maintenant, c’est la nouvelle manière de faire. Les murs de cloison viennent après. A gauche de la rue, les regards des eaux usées sont ouverts. D’ailleurs, un des regards est complètement obstrué de bloc de pierre.

Le couloir de la mort vit des va-et-vient des étudiants. Cette monotonie se rompt par les activités de ceux qui exercent le business étudiant. Ces activités s’inscrivent dans les perspectives école-entreprise et elles facilitent l’employabilité à l’avenir. Leur attitudes rappelle à bien des égards la vie de ces étudiants sénégalais qui arrondissement leur fin du mois difficile par la plonge ou la participation aux récoltes dans les champs viticoles en Normandie. On ne dira jamais assez qu’il n’y a pas de sots métiers. 

Aminata Fall : la diva à la voix d’or

 


C’est après une riche carrière de plus cinq décennies que s’est éteinte, l’artiste Aminata Fall en 2002, dans la ville de Saint-Louis où elle a vu le jour en 1958. Le Sénégal a-t-il rendu à la cantatrice Aminata Fall la pièce de sa monnaie ? Sans détours le cinéaste Moussa Sène Absa pense que les sénégalais ont confirmé la règle : «  nul n’est prophète chez soi !» parce que l’œuvre de l’illustre artiste mérite des honneurs.

Le rêve d’enfant ne se réalise pas toujours pour tout le monde. Mais pour Aminata Fall, c’est l’exception qui confirme la règle! Avec de  petits pas comme cela fut pour l’homme sur la lune, elle commença dès 1958  à affuter ses armes dans la musique à Saint Louis, dans l'orchestre Star jazz, sous la calme et haute supervision de Papa Samba Diop dit Mba. Après avoir secoué le cocotier à Saint-Louis, elle bercera par sa voix d’illustres personnalités comme Aimé Césaire, Joséphine Baker, André Malraux,,. Elle se mettra au service de l'Ensemble lyrique traditionnel du Théâtre national Daniel-Sorano, sur plus de deux décennies, jusqu’à sa retraite. A Dakar, son agenda devait s’ouvrir au monde, c’est le début de l’envol comme sur les mélodies suaves des blues vers le rendez-vous du donner et du recevoir.

Le destin relève de la nécessité. C’est ce qu’inspire le parcours de l’artiste, cette artiste qui sait s’exprimer par le corps, le cœur et l’esprit. La représentation est une compétence qui résulte d’une intelligence qui voit l’humanité s’éveiller en soi. Aminata est née citoyenne du monde. Elle a dansé et chanté ! Là, elle représente ! Dans Bandits cinéma, sa voix prête à un plaidoyer, à travers l’interprétation, d’une chanson initialement composée par Sandeye Ndongo qui dénonce la mendicité des enfants. Ce film remporta deux succès : le Prix de la ville de Milan et le Prix Qualité du Centre National de Cinématographie (CNC)

La faucheuse frappa à sa porte en ce 24 novembre 2002 à Saint-Louis. Aminata n’est plus mais elle reste présente dans les cœurs.

 

 

 

 

 

 

Papier sur le parcours de Aminata Fall

Amina Fall : un ange sur scène

C’est après une riche carrière de plus cinq décennies que s’est éteinte, l’artiste Aminata Fall en 2002, dans la ville de Saint-Louis où elle a vu le jour en 1958. Le Sénégal a-t-il rendu à la cantatrice Aminata Fall la pièce de sa monnaie ? Sans détours le cinéaste Moussa Sène Absa pense que les sénégalais ont confirmé la règle : «  nul n’est prophète chez soi !» parce que l’œuvre de l’illustre artiste mérite des honneurs. Sa rencontre avec Djibril Diop Mambety se révèle comme un nœud de conjonction pareille à l’éclat de la lune à son quatorzième jour, Le Théâtre national Daniel-Sorano lui servit de rampe vers le cinéma. Le film Touki Bouki auquel, elle prit part décrochera, au Festival international du film de Moscou 1973, le Prix International de la Critique.

Le rêve d’enfant ne se réalise pas toujours pour tout monde. Pour Aminata Fall, c’est l’exception qui confirme la règle! Quand la parole lui est donnée, elle déclara dans Mambety Blues de Franck Schneider : « Enfant je vendais des cacahuètes devant le lycée Faidherbe et occasionnellement le cinéma. En matinée ou en soirée. J'ai ainsi pu voir des films avec d'excellents chanteurs comme Louis Armstrong, Mahalia Jackson, Aretha Franklin ou Tino Rossi ». Au Sénégal, le cinéma ouvrait ses portes pendant la journée : c’est ce qu’on appelle matinée. En vérité, les projections on appelait matinée se faisait dans l’après-midi. 

Avec de  petits pas comme cela fut pour l’homme sur la lune, elle commença dès 1958  à affuter ses armes dans la musique à Saint Louis, dans l'orchestre Star jazz, sous la calme et haute supervision de Papa Samba Diop dit Mba. Elle était à la fleur de l’âge. A ces débuts, elle n’avait que dix-sept ans révolus. Le festival des beaux-arts nègres est le point de départ de son parcours sous d’autres cieux en dehors de Saint-Louis. De l’ancienne capitale du Sénégal, elle répondit à l’appel du poète-président, le chantre de la négritude.

Après avoir secoué le cocotier à Saint-Louis, elle bercera par sa voix d’illustres personnalités comme Aimé Césaire, Joséphine Baker, André Malraux,,. Sa voix rocailleuse et captivante destina ses cordes vocales au service de l’amour. Sur scène ou dans les plans de coupe, elle sait toujours prête sa voix pour égayer les cœurs à consoler. Elle se mettra au service de l'Ensemble lyrique traditionnel du Théâtre national Daniel-Sorano, sur plus de deux décennies, jusqu’à sa retraite. A Dakar, son agenda devait s’ouvrir au monde, c’est le début de l’envol comme sur les mélodies suaves des blues vers le rendez-vous du donner et du recevoir. Treize ans après sa disparition, le principal site d’information de sa ville natale est revenu sur son parcours.

Le destin relève de la nécessité. C’est ce qu’inspire le parcours de l’artiste, cette artiste qui sait s’exprimer par le corps, le cœur et l’esprit. La représentation est une compétence qui résulte d’une intelligence qui voit l’humanité s’éveiller en soi. Aminata est née citoyenne du monde. Elle est née française et vivra sénégalaise. Naitre à Saint-Louis avant les indépendances, c’est voir s’ouvrir devant soi la citoyenneté du monde : le brassage culturel. Les habitants de la commune produisaient les germes de la diversité culturelle. Quand le jazz devrait revenir à l’Afrique après sa maturation qui rappelle les flots d’une mer impétueuse pendant la traversée de l’Atlantique et les révoltes étouffées au fond de soi dans les plantations de canne à sucre, il ne pouvait trouver meilleure terre d’accueil que Saint-Louis. Il savait qu’une marraine l’attendait dans la ville où firent effectuer les deux raka’at pour la liberté de l’homme noir.

Le monde s’ouvrit devant elle. Sa participation au premier Festival panafricain d'Alger, trois ans après Dakar, ouvrit son carnet d’adresse car d’illustres noms de la musique et du cinéma étaient des parties prenantes à l’évènement. Ils sont, entre autre, Myriam Makeba, Manu Dibango, Ousmane Sembène. Vers la fin du deuxième millénaire, la renommée lui ouvrit de grands plateaux en Europe où elle va se produire. Elle était au faîte de son art mais aussi au soir de sa vie.

Elle fit les beaux jours du théâtre et du cinéma Sénégalais. Dans le film « Blues pour diva », on la voit partager des bouts de pain à des bouts de bois de dieu. Elle doit être maman poule même si les enfants qu’on voit autour d’elle peuvent vraisemblablement porter l’âge de ses petits-enfants. Dans le dernier virage de sa vie, elle fut célébrer en marge de la 22e édition du festival de jazz de Saint-Louis parce que sa communauté du monde de la culture et du septième art avait décidé de l’honorer. A cette occasion, toute la joie de vivre qui l’anime éclata, sur son visage, comme le soleil au zénith. Par ses taquineries, ainsi que l’éclat de son sourire, elle laissait voir, à merveille, qu’elle sait donner de son cœur quelque amour à ceux qui ont besoin de son affection. Sa finesse rappelle son héritage des Signares.

Les saint-louisiennes sont des personnes qui se caractérisent par la douceur. Au moment de la naissance de Aminata Fall, la ville était encore l’une des quatre communes françaises de l’Afrique Occidentale. Donc Saint-Louis reste un creuset et un carrefour. Les eaux du fleuve accueillent des limons de plusieurs pays. Ce qui donne de la fertilité aux terres du Walo. Ancienne capitale de l’Afrique Occidentale française, elle a vit grandir, à son âge juvénile, la jeunesse qui représentera l’élite des années après les indépendances. Leur démarche est semble-t-il pareille aux pas de la pintade, une volaille à la démarche royale.

La danse fait partie de la vie des jeunes filles lébou. La pêche expose les hommes à de durs labeurs au péril de leur vie pendant qu’ils recherchent de quoi entretenir leur famille. Après des moments de solitude pendant les campagnes de pêches, la fête commence au quai après le débarquement des bonnes prises. Sous l’emprise de la joie des retrouvailles et l’espoir retrouvé, les débarcadères peuvent se transformer en arène où des séances improvisées de danse et de lutte éclatent. La dissémination des aires festives influencent les jeunes. Saint Louis est une ville singulière où les femmes savent se faire belles, comme les Signares, avant de dandiner le long du pont Faidherbe entre le début de l’après-midi et le crépuscule.

Sans aucun doute, Aminata Fall peut illustrer à merveille cette femme noire que chante le poète-président. D’une carrure imposante à la noirceur d’ébène, elle se lancera, à partir de mars 1992, dans la musique dans un album produit par l'Institut français Léopold Sédar Senghor. L’album était consacré à une diversité musicale centrée sur les genres dominants du moment comme le mbalax, le Jazz et le rap. Elle laissa un héritage en 1998 avec son tube Kanfore ! C’est un appel à la quête du savoir. Sa carrière qui débuta, sur les scènes avec des rideaux qui s’ouvrent et se referment entre quatre murs, prit son envol comme de l’éther pour se cristalliser dans les plans de coupe de la production cinématographique. Elle a dansé et chanté ! Là, elle représente ! Dans Bandits cinéma, sa voix prête à un plaidoyer, à travers l’interprétation, d’une chanson initialement composée par Sandeye Ndongo qui dénonce la mendicité des enfants. Ce film remporta deux succès : le Prix de la ville de Milan et le Prix Qualité du Centre National de Cinématographie (CNC)

La faucheuse frappa à sa porte en ce 24 novembre 2002 à Saint-Louis, la capitale du Jazz, en un lieu où les flots atteignent, après les hauteurs du fouta Djalon, le delta du fleuve Sénégal. Tout finit par se terminer comme les eaux douces du fleuve Sénégal perdent leur douceur au contact de l’océan dans le delta à Saint Louis. Mais Internet refuse que Aminata Fall ne survive pas à sa vie terrestre. Les hommages des sites d’information et les ressources multimédia dans les réseaux sociaux lui assurent une seconde vie dans le Panthéon des cœurs. Aminata Forever !

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Entretien avec Dr Mamadou Ndiaye, Directeur du CESTI

Quelle est l’intitulé de votre thèse ?

Ma thèse est intitulée E-gouvernance et démocratie en Afrique : le Sénégal dans la mondialisation des pratiques. La problématique globale était de voir dans quelle mesure l’utilisation des technologies de l’information et de la communication pourrait être d’un grand apport pour tout ce qui est  gouvernance, de la gestion de la collecte, gestion de la relation entre le citoyen et  l’Etat mais aussi tout ce qui se pratique quotidienne au niveau de la société sénégalaise.

Malgré les efforts qui sont fait pour l’appropriation des TIC dans l’espace universitaire on se rend compte que l’usage reste encore marginal. Qu’est-ce qu’il faudrait faire pour faire bouger la ligne ?

Je pense que la véritable question c’est ce qu’on n’a pas fait c’est ça qui nous pousse aujourd’hui à être dans cette situation-là. Au Sénégal les technologies de l’information et de la communication ont toujours été un sujet politique, on a toujours utilisé la notion de TIC pour habiller tout et n’importe quoi  mais en réalité il n’y avait pas de faits palpables, l’Etat n’avait pas une très grande volonté de politique pour mettre ne place une politique ou assurer une suivie des politiques publiques qui pourraient faire du Sénégal un véritable E-Sénégal. En réalité,  depuis 2000  avec Abdoulaye Wade on a toujours parlé de mise en place de technologie dans la gouvernance dans tous ces domaines-là y compris dans l’éducation mais c’était plus des effets d’annonce. Maintenant la crise de la covid 19 nous a mis en face de nos réalités, la vacuité en termes de technologie de l’information et de la communication. Vous avez vu que les universités  d’abord ont fermé et c’est après deux mois  que l’on a commencé à penser à l’utilisation des outils numériques alors sous d’autres cieux ça aurait pu être beaucoup plus simple.

Qu’est qu’il faut faire pour l’appropriation des TICE au Sénégal ?

Et pour le mette en œuvre il a fallu encore tergiverser pendant deux mois et en réalités ce n’était pas aussi effectif que ça. Heureusement qu’il a eu des applications qui ont été créés pour des réunions d’abord parce que les times zooms c’étaient des outils pour faire des réunions et on n’a à profiter pour créer des classes virtuelles pour faire des cours. Il  y a eu d’autres outils un  peu avant mais les plus célébrés aujourd’hui ont été d’abord des outils pour faire des réunions donc il faut dire du point de vue des infrastructures, de la politique publiques  des TIC l’Etat du Sénégal et même beaucoup d’autres Etats, entreprises et universités ont été pris au dépourvu. Aujourd’hui ce qu’il faut faire c’est d’abord assurer une formation aux enseignants parce que beaucoup d’enseignants sont encore réticents par rapport à l’idée de faire un cours en ligne.

Depuis la reprise après la covid nous avons vu que le Cesti se met dans l’offre de formation en distance. Qu’en est-il avec le  master II medias et communication ?

Avec le master II communication nous avons décidé de fait de surfer avec l’expérience que nous avons eue avec la licence. Pendant le confinement,  nous avons vu que beaucoup d’outils nous ont permis de faire des réunions, de faire des cours en ligne et donc cette année ce qu’on a fait c’est de projeter un master à distance en 2020- 2021 surtout montrer que on peut proposer d’autres manières d’enseigner mais aussi ça constituait pour le Cesti une évolution parce que tout simplement quand on a proposé notre programme on a proposé un enseignement à distance pour permettre aux cestiens qui n’ont pas le temps de suivre un cycle master d’aller le faire à distance mais aussi les non sénégalais qui doivent renter après l’obtention du diplôme de pouvoir continuer leur scolarité sans rupture. Ce sont ces aspects-là qui nous ont guidés.

Qu’en est-il pour les infrastructures ? Le CESTI est-il bien équipé ?

Par rapport à l’infrastructure au Cesti ce n’était pas terrible, il faut le dire, nous avons toujours des problèmes concernant l’infrastructure. Nous avons prévu un plan d’investissement mais avant de faire un investissement, nous sommes en train de faire ce qu’on appelle un best marking, nous sommes en train de faire tout pour savoir quelles sont les bonnes pratiques. Au début, on avait prévu de faire une proposition de cours sur la base de l’outil TIM qui est déjà dans le cadre de nos boîtes email  institutionnelles de l’université de Dakar mais aussi utiliser une plateforme sur model pour pouvoir faire d’autres aspects : des évaluations, des Qcm, séquencer les cours…

En dehors de ce projet, quels sont vos projets en tant que directeur en lien avec la promotion du numérique ?

Alors je veux que le journalisme numérique soit promu au Cesti nous allons renforcer cette formation-là en créant des séminaires ou des formations parallèles parce que l’offre de formation du Cesti est très chargée. Nous allons demander aux collègues de réfléchir sur des offres qui pourraient permettre une meilleure place pour le journalisme mobile ou le journalisme numérique mais au-delà de ça cette spécialisation que tous les étudiants doivent avoir doit également nous permettre d’utiliser les  capacités de chacun. Les étudiants de presse écrite doivent publier leurs articles sur une plateforme web en utilisant des enregistrements multimédia. Ce que nous allons promouvoir dans les mois à venir dans le cadre d’un site web qui est déjà prêt.

LE PERIMETRE DE PEPINIERE DE LA FERME LE GRENIER DU FUTUR

 La visite de la pépinière du Grenier du Future, ce 30 novembre 2020, permet d’y observer une diversité de plantes dont un olivier. C’est le premier espace qui accueille le visiteur juste avant qu’il n’arrive à la case des pigeons. La concentration des plants cache la diversité des espèces qui réunit des légumes et des arbustes. Des plantes ornementales facilitent la pollinisation des autres espèces.

Certains arbres de la pépinière porte des fruits. Les plantes qui n’ont pas commencé à produire coutent trois moins chers que les plantes productives. Les supports se présentent sous plusieurs formes allant du recyclage aux innovations. Des pneus et des bidons récupérés entament une seconde vie en donnant de la vie au règne végétal.  Plusieurs types de supports accueillent les bourgeons des légumes. Des planches en plastiques peuvent permettre de produire de grandes quantités de plants de légumes.

On y dénombre des agrumes greffés, des manguiers, des papayers, des légumes,… les plants en âge de reproduction coutent 15 000 F CFA. Plusieurs supports accueillent les plantes : des sacs, des pots, des pneus, … S’étendant sur une superficie d’environ de cinquante mètre carré, le périmètre de pépinière est clôturé d’un empilement de brique géobéton.

Environnement

L’OCCUPATION DE LA FAÇADE ATLANTIQUE CONTRASTE AVEC LES PRATIQUES ECOLOGIQUES

Toubab Dialaw : des mesures d’atténuation aux changements climatique s’y observent. Le regard d’un écologique peut être heurté par les con...